[article] in Revue médicale de Bruxelles > vol.36, 1 (Janvier 2015) . - 29-37 Titre : | TRAITEMENT DE L’HYPERACTIVITÉ VÉSICALE RÉFRACTAIRE NON NEUROGÈNE PAR LA TOXINE BOTULIQUE : REVUE DE LA LITTÉRATURE | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | B. Henriet, Auteur | Article en page(s) : | 29-37 | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]:V:Vessie hyperactive:Vessie hyperactive / traitement médicamenteux [Thésaurus Mesh]Toxines botuliniques
| Résumé : | Contexte : L’hyperactivité vésicale est fréquente avec un impact négatif potentiel sur la qualité de vie. Les anticholinergiques et les agonistes b3-adrénergiques représentent le traitement de première ligne. Ce traitement ne satisfait que 50 % des patients compte tenu d’un manque d’efficacité et d’effets indésirables. Utilisée dans le traitement de l’hyperactivité vésicale neurogène, la toxine botulique est maintenant évaluée pour le traitement de l’hyperactivité vésicale réfractaire non neurogène. L’objectif de ce travail est de revoir les données de la littérature concernant l’efficacité et la tolérance des injections intradétrusoriennes de toxine botulique pour traiter l’hyperactivité vésicale réfractaire idiopathique. Méthode : Revue systématique de la littérature publiée entre mai 1988 et avril 2013 dans PubMed concernant le traitement de l’hyperactivité vésicale réfractaire idiopathique non neurogène. Résultats : 37 études ont été sélectionnées dont 8 études randomisées et contrôlées contre placebo. L’efficacité des injections intradétrusoriennes est démontrée pour diminuer la fréquence des mictions, les épisodes d’urgenturie, les mictions nocturnes, les épisodes d’incontinence ainsi que pour améliorer la capacité vésicale ou la qualité de vie. Les effets secondaires les plus fréquents sont la vidange vésicale incomplète, le cathétérisme intermittent et le risque augmenté d’infection urinaire. Une dose de 100 à 150 U d’onabotulinumtoxinA permet le meilleur compromis entre efficacité et tolérance. La durée de l’effet varie selon les études de 3 à 12 mois et la répétition des injections ne semble pas altérer l’efficacité. Les injections incluant le trigone n’entraînent pas de reflux vésico-urétéral. L’absence d’hyperactivité détrusorienne n’altère pas la réponse clinique. Conclusion : Les injections détrusoriennes de toxine botulique peuvent être considérées comme un traitement de deuxième ligne efficace de l’hyperactivité vésicale réfractaire idiopathique non neurogène. L’information sur le cathétérisme intermittent doit être dispensée. L’efficacité au très long cours et l’absence d’altérations de l’urothélium sur le long terme restent des questions en suspens | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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