Résumé : | Selon l’OMS, en 2020, la BPCO deviendra la 3ème cause de mortalité dans le monde. Cette maladie ne peut être guérie, mais sa prise en charge ralentit son évolution et peut même inverser certains symptômes. L’ergothérapeute intervient dans le cadre de la réhabilitation respiratoire, afin d’améliorer la qualité de vie des patients. Pour parvenir à cet objectif, l’ergothérapeute peut essayer de diminuer l’anxiété, qui influence directement la dyspnée des patients, grâce à la relaxation.
Pour répondre à la question de recherche « Quel est l’impact de séance de relaxation de type méthode progressive de Jacobson sur l’anxiété de patients atteints de BPCO, dans le cadre d’une prise en charge ergothérapeutique en réhabilitation respiratoire ? », nous avons réalisé une étude sur 6 semaines. Un groupe de patients a poursuivi sa prise en charge habituelle. Un autre groupe a pratiqué une séance de relaxation progressive de Jacobson par semaine, en plus du programme habituel. L’anxiété et la qualité de vie ont été mesurés par l’HADS et le questionnaire du St George’s Hospital en début et en fin de prise en charge.
On note une légère amélioration des scores de l’HADS et du St George’s Hospital dans le groupe expérimental, observable graphiquement. Cependant, les tests T de Wilcoxon et Mann-Whitney ne donnent pas résultats statistiquement significatifs. Nous ne pouvons donc pas répondre à la question de recherche de manière affirmative.
Une étude randomisée à plus grande échelle et sur une plus longue durée, nous permettrait peut-être d’obtenir des résultats plus probants. On pourrait proposer aux patients de pratiquer la relaxation eux même, à leur domicile, afin de voir si cela permet une meilleure gestion de leur anxiété, dans les situations de la vie quotidienne. |