Résumé : | Contexte : Du fait du vieillissement de la population mondiale, le dépistage et la prise en charge de la douleur chez la personne âgée non communicante sont primordiaux. Objectif : Les objectifs étaient d’étudier l’appropriation de l’échelle d’hétéro-évaluation ALGOPLUS par les équipes
soignantes pour les patients âgés non communicants, de vérifier la faisabilité d’une systématisation des évaluations par ALGOPLUS et d’étudier le ressenti des soignants sur ALGOPLUS.
Méthode : Un programme d’amélioration de qualité a été mis en place dans deux structures gériatriques marseillaises.
Deux audits externes auprès des soignants ont été pratiqués à 3 mois d’intervalle après une formation dédiée à la douleur du sujet âgé non communicant et à l’utilisation des outils pertinents, dont ALGOPLUS. Cette échelle permet en 5 items et une minute d’identifier un patient non communicant algique. d’ALGOPLUS pour les patients non communicants (4 % versus 24 % p = 0,006). Tous services confondus, après la formation, 75 % des soignants affirmaient leur souhait d’utiliser ALGOPLUS pour les patients non communicants et 87 % ont trouvé la séance de formation sur ALGOPLUS bénéfique.
Discussion : Trois points essentiels ressortent de notre étude : définir de façon précise ce qu’est un sujet non communicant, réaliser des formations régulières aux soignants et proposer un algorithme simple d’utilisation des outils d’évaluation de la douleur.
Résultats : 236 patients et 48 soignants ont été inclus.
Dans les deux audits, l’échelle la plus utilisée pour les non communicants restait l’échelle numérique (81 % et 66 %).
La formation a permis au service de Soins de suite et de réadaptation (SSR) une utilisation plus systématique d’ALGOPLUS pour les patients non communicants (4 % versus 24 % p = 0,006). Tous services confondus, après la formation, 75 % des soignants affirmaient leur souhait d’utiliser ALGOPLUS pour les patients non communicants et 87 % ont trouvé la séance de formation sur ALGOPLUS bénéfique.
Discussion : Trois points essentiels ressortent de notre étude : définir de façon précise ce qu’est un sujet non communicant, réaliser des formations régulières aux soignants et proposer un algorithme simple d’utilisation des outils d’évaluation de la douleur. |