Résumé : | Introduction
Les bénéfices de l’activité physique pendant un traitement cancéreux sont aujourd’hui largement démontrés, néanmoins, peu de patients demeurent, à l’heure actuelle, suffisamment actifs. Plusieurs études ont été réalisées pour analyser les différentes variables qui auraient un effet sur l’adhésion à des programmes d’activité physique. L’objectif de notre étude était de définir des profils de patients qui acceptent de réaliser une activité physique dans le cadre médical en fonction de la structure hospitalière dans laquelle ils reçoivent leur soin, le passé et présent sportif du patient ainsi que leurs perspectives temporelles.
Méthode
Quarante-six patients, pris en charge dans deux hôpitaux différents (régional noté CLCC et local noté CH), ont complété une enquête composée d’un questionnaire sur leurs habitudes passées et présentes concernant l’activité physique, le ZTPI, ainsi qu’un questionnaire démographique. Les patients pouvaient ensuite participer (noté P) ou non (noté NP) à un programme d’activité physique proposé dans le milieu médical.
Résultats
Les tests de Chi2 effectués ont montré que les patients du CH participaient davantage au programme d’activité physique que les patients du CLCC.
Discussion
Il semble que l’activité physique passée et présente des patients n’a pas d’influence sur leur adhésion à un programme d’activité physique. En revanche, le type d’hôpital prodiguant les soins aux patients pourrait influencer leur participation (la distance séparant les patients de l'hôpital est un critère important pour la participation à ce type de programme). Ces résultats doivent nous conduire à réfléchir aux différentes formes de communication réalisées autour de l’activité physique dans un contexte médicalisé, et aux différentes modalités de pratique proposées en fonction de chaque structure de soins. |