Résumé : | Introduction : La déficience visuelle, qui compte une forte prévalence chez les personnes
âgées, a de multiples impacts sur cette population, dont une forte restriction de
participation. Les soignants, ergothérapeutes inclus, vont être, avec le vieillissement de la
population, de plus en plus confrontés à ce public. Cependant, cette déficience est sousdiagnostiquée
et sous-traitée, et ce même au sein des institutions. L’objectif de ce travail
est de relever, à travers la littérature, les recommandations disponibles pouvant permettre
d’améliorer la participation des personnes âgées déficientes visuelles vivant en institution.
Matériel et méthode : Une revue de la littérature a été effectuée sur les bases de données
Pubmed et Cinhal, entre 2000 et 2017.
Résultats : 12 articles ont été sélectionnés, puis analysés à l’aide de la technique de mind
mapping. Les résultats, très diversifiés, et majoritairement concordants, ont été classés en
4 thèmes principaux. Tout d’abord, l’environnement social, représenté par les soignants,
pour qui le manque de sensibilisation et de connaissances sur cette déficience est avéré.
De plus, les facteurs personnels et les habitudes de vie impactés par cette atteinte
sensorielle sont répertoriés, et des recommandations sont listées. Enfin, au niveau de
l’environnement physique, l’amélioration de l’éclairage est la préconisation la plus
redondante, mais d’autres recommandations sont également mentionnées.
Discussion : Il ressort de cette analyse que la déficience visuelle doit être davantage
documentée et considérée dans les prises en charge de cette population. De nombreux
conseils sont disponibles, et devront être adaptés à chaque patient, en fonction de ses
habitudes de vie, son type et degré d’atteinte, son lieu de résidence, et sa culture |