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11. Le rituel de possession : un jeu d’enfants ? Jeux enfantins et pratique religieuse / Véronique Duchesne
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Titre : 11. Le rituel de possession : un jeu d’enfants ? Jeux enfantins et pratique religieuse Type de document : Chapitre d'ouvrage Auteurs : Véronique Duchesne, Auteur Pages : p. 255-266 Langues : Français (fre) Descripteurs (mots clés) : [Thésaurus HELB]:Paramédical:rituels Résumé : Une dizaine de bambins âgés de 3 à 10 ans est regroupée dans l’un des coins de la cour habituellement réservé à la toilette quotidienne. Une machette, plantée dans le sol, marque le centre d’un cercle. Les fillettes frappent dans leurs mains et entonnent des chants en anyi, leur langue maternelle. L’une d’entre elles tape le tempo sur une petite boîte métallique. Devant les fillettes, un garçon frappe avec deux bâtons sur de grosses boîtes de conserve. Soudain, Valérie apparaît, le corps soigneusement maquillé de blanc, un pagne blanc noué autour de la taille. Une grande sœur, âgée de 13 ans environ, est à ses côtés : elle lui tend de la poudre de kaolin, entonne un chant et fait signe au garçon d’accélérer le rythme. Valérie danse, en décrivant un cercle, salue oralement l’assemblée et serre quelques mains. Sa tête oscille, tout son corps tremble, les mains sur les hanches et les épaules en avant, sa démarche est instable, avec un talon décollé du sol. Elle lance un chant et tourne sur elle-même. Puis d’un geste ample des deux mains elle fait signe au garçon d’arrêter de jouer. Elle entonne un autre chant, aussitôt repris par les fillettes et s’applique dans l’exécution de nouveaux pas de danse (extrait du film tourné en 1993 À la question : « Que font ces enfants ? », les Anyi vous diront : « Ils jouent » (sur la notion anyi de « jeu » cf. Comoé Krou, 1977). Mais encore ?Dans le sud-est de la Côte d’Ivoire, en pays anyi, on chercherait en vain des enfants en train de jouer la cérémonie de mariage comme cela existe dans nombre de sociétés de par le monde (voir notamment le film de J. Rabain, au Sénégal ). Par contre, il est fréquent de les apercevoir – comme dans les images décrites ci-dessus – en train de jouer le rituel qui est au cœur du culte des boson. Créés, comme les Hommes, par Nyamien (dieu suprême associé au ciel), les boson sont considérés comme des puissances anthropomorphes – encore qualifiées de « génies » ou de « dieux » selon les auteurs – censées habiter l’espace naturel (forêt, montagnes, cours d’eau et marigots) et avec lesquelles les villageois peuvent entrer en contact direct par l’intermédiaire d’un devin initié à leur culte (en anyi il est appelé komian). À la différence des autres devins (communément appelés duzuniê), le komian est investi d’une charge publique : à l’intérieur d’un cercle de kaolin tracé sur le sol, accompagné par un chœur de femmes et un orchestre de tambours, il « présentifie » tout à tour les boson auxquels il rend un culte. Chaque boson a un nom propre (masculin ou féminin), une personnalité, une gestuelle et des chants lui sont associés. Au cours de ces rituels dits « de possession » dans la littérature anthropologique, se déroule un dialogue oraculaire au cours duquel on demande aux puissances de la nature (boson) pourquoi tel enfant est malade ou telle femme sans enfant, et que faire pour retrouver la santé, la fécondité et la prospérité. Notons que les devins-possédés anyi sont en majorité des femmes – à la différence de leurs voisins baoulé (à l’ouest) et abron (au nord) – raison pour laquelle j’utiliserai souvent le terme au féminin. Ces rituels de possession qui ont lieu au sein de l’espace domestique de l’officiant rassemblent un public composite : non seulement des Anyi mais aussi des Dyula ou des Mosse habitant la région. Tous, quelle que soit leur confession religieuse, prennent plaisir à assister à ces manifestations publiques populaires. Seuls les adeptes des églises évangéliques récemment implantées (Église Pencetôtiste, Assemblée de Dieu et cma – Christian and Missionary Alliance, notamment) se démarquent nettement en diabolisant ces rituels et ceux qui y assistent. Quant aux enfants, ils sont nombreux à participer, dès leur plus jeune âge, aux rituels de possession « mettant en scène » les puissances de la nature. Permalink : https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité V07/BON/SO Livre Erasme - secteur V les âges de la vie V07 - Naissance : psychologie et sciences humaines Disponible 12. De la saynète au rite : mise en scène d’un rite de mariage par les enfants wolof du Sénégal / Jacqueline Rabain-Jamain
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Titre : 12. De la saynète au rite : mise en scène d’un rite de mariage par les enfants wolof du Sénégal Type de document : Chapitre d'ouvrage Auteurs : Jacqueline Rabain-Jamain, Auteur Pages : p. 267-281 Langues : Français (fre) Descripteurs (mots clés) : [Thésaurus HELB]:Paramédical:rituels Résumé : Les rites et les cérémonies auxquels les enfants wolof participent dès leur plus jeune âge constituent des lieux privilégiés de transmission des signifiants culturels. La cérémonie du céyt (céet) qui fait partie des rites de mariage et marque le moment où l’épouse rejoint le domicile conjugal, tout comme le rituel d’imposition du nom (ngénte), sont l’occasion de fêtes animées dans tout un quartier du village. Les enfants apparaissent lors de ces rituels des participants « périphériques », associés principalement aux activités de danse. À d’autres moments, se créant un espace autonome, les fillettes d’âge différent, regroupées entre germains et voisins apparentés, mettent en scène dans leurs jeux des cérémonies similaires et en reproduisent la distribution des rôles, les chants, les danses, les négociations, et les différentes opérations symboliques.
Transmis de génération en génération, les connaissances et savoir--faire rituels doivent être repris et légitimés par chaque nouvelle génération. Comment les enfants vont-ils, grâce à l’outil que constituent l’événement rituel et son déroulement, organiser leur expérience du monde et s’approprier la grammaire sociale complexe qui s’y dessine ? Nous savons par les travaux des psychologues et psycholinguistes que très tôt les conventions conversationnelles sensibilisent l’enfant aux règles du dialogue et de la prise de tour (Bruner, 1983 ; Ninio, Snow, 1996). Mais comment l’enfant arrive-t-il à comprendre la structure des événements auxquels il participe ? Pour répondre à cette question, Jerome Bruner (1983) a utilisé la notion de format pour les jeunes enfants en début d’acquisition du langage, et Katherine Nelson (1985) celle de script. Les schémas situationnels et événementiels ou scripts, forment une structure séquentielle d’actes liés par des relations causales et temporelles (Nelson, 1985). Un schéma d’événement comme « manger le déjeuner », organise l’information sur la base de la réalité vécue, établissant un modèle général de la façon dont les choses sont ou se déroulent dans le monde. Les scripts qui organisent l’expérience sociale de l’enfant sont utilisés par lui dans ses jeux. Ils permettent à l’enfant de s’approprier le monde qui l’entoure, ses institutions, ses règles, ses rituels. Comme le souligne Vygotski (1985), ces expériences du monde s’acquièrent au travers de transactions avec autrui. Dans un article consacré à l’apprentissage, Tim Ingold (2000) souligne que des anthropologues américains comme Jean Lave ou Barbara Rogoff, influencés par les théories de Vygotski, ont traité l’acquisition du savoir comme un « processus au moyen duquel ceux qui apprennent avancent dans leur compréhension des procédures grâce à une participation au travail, guidée par des partenaires plus expérimentés » (Lave et Wenger, 1991 ; Rogoff, 2003). Pour ces auteurs, le fait d’apprendre ne peut être séparé de l’action. Les néophytes ne sont pas les réceptacles passifs d’un savoir culturel, ils participent activement et de façon créative au processus d’apprentissage en influant sur le contexte dans lequel celui-ci se déroule. Comme Bruner le souligne, la connaissance du monde pour l’enfant s’organise fonctionnellement à partir de son propre point de vue. L’expérience de l’enfant est construite sur l’action. Cette action a lieu dans des situations familières, contraignantes et témoigne d’un degré extraordinairement élevé d’ordre et de systématisation (Bruner, 1987, p. 22).Dans le texte qui suit, nous allons reprendre ces questions en examinant une expérience particulière, des séances de jeux de fillettes ayant de 2 à 12 ans, qui mettent en scène le céyt. Nous cherchons à montrer comment les enfants utilisent les saynètes de danse et le chant pour donner une cohérence à un événement cérémoniel remémoré et mis en scène. Quoique des significations différentes puissent être attribuées à ce même événement par des enfants d’âge différent, il évoque globalement le destin futur de la femme.Permalink : https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité V07/BON/SO Livre Erasme - secteur V les âges de la vie V07 - Naissance : psychologie et sciences humaines Disponible 7. Le tambavy des bébés à Madagascar : du soin au rituel d’ancestralité / Sophie Blanchy
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Titre : 7. Le tambavy des bébés à Madagascar : du soin au rituel d’ancestralité Type de document : Chapitre d'ouvrage Auteurs : Sophie Blanchy, Auteur Pages : p. 161-182 Langues : Français (fre) Descripteurs (mots clés) : [Thésaurus HELB]:Paramédical:rituels
[Thésaurus Mesh]Ethnologie
[Thésaurus Mesh]Soins du nourrissonRésumé : Le mot tambavy a pour racine vavy, femme, et signifiait en 1888 « maladie de l’enfant qu’on suppose venir de la mère », ainsi que « remède à boire pour son traitement. De nos jours, tambavy désigne couramment à la fois les remèdes faits de décoctions et d’infusions, et les plantes dont on les tire. Dans un village bezanozano, situé dans l’Ankay (entre les Hautes Terres et la côte est), j’ai observé un bain rituel, nommé « tambavy pour bébésqui nécessite, pour sa réalisation, une plante spécifique à chaque lignage paternel, cueillie en un lieu précis lié aux ancêtres. Les multiples interdits associés à l’usage de cette plante s’appliquent à la mère et à l’enfant. Le rituel garantit le bon développement de celui-ci, et le fait entrer dans une identité d’ancestralité Si les usages pédiatriques des tambavy sont connus, ce rituel n’a, semble-t-il, jamais été décrit auparavantLes travaux publiés sur la petite enfance à Madagascar sont encore rares ainsi que ceux sur les nosographies et traitements locaux des maladies Les études sur les plantes, plus nombreuses, sont principalement dues à des botanistes. Tous signalent le tambavy comme un soin répandu dans toutes les populations de l’île. Un article médical sur les tambavy administrés aux bébés en dénonce la dangerosité, due aux surdosagesÉcrit par des praticiens hospitaliers de la capitale, il montre que la pratique se maintient de nos jours, mais sans traduire une relation symbolique à la ligne d’ancestralitéOr le clan des Zanadroandrena, au sein duquel j’ai observé ce rituel, est originaire de la lisière orientale des Hautes Terres, et issu du plus ancien dème d’Imerina, les Zafimamy  Aussi peut-on penser que le rituel décrit ici a existé dans l’ancienne société merina.On relève dans le village de Sarogoaika autant de traditions de tambavy que de lignages ou lignées localisées (teraka). C’est le doyen de chaque lignée qui « détient le tambavyLa connaissance des interdits qui entourent son application est transmise, comme un héritage, en ligne paternelle – les filles n’y sont pas initiées et ne le transmettent pas. Distinct des décoctions proprement thérapeutiques, le tambavy décrit ici montre comment se construit, dans les premiers mois de la vie, le lien entre le développement physique et spirituel de la personne, et son appartenance au flux de vie issu de ses ancêtres La décoction est administrée rituellement aussi bien à la mère qu’à l’enfant, en boisson et en application externe sur certaines parties du corps. Il est à noter que ces deux personnes, mère et enfant, sont des nouveaux venus dans le lignage du père : la mère y est entrée, en quelque sorte, par le mariage, l’enfant par sa naissance toute récente (moins de trois mois). Le traitement n’est pas une thérapeutique : il est censé assurer au bébé un développement harmonieux, en le protégeant des problèmes de développement, de croissance et de santé en général. Permalink : https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité V07/BON/SO Livre Erasme - secteur V les âges de la vie V07 - Naissance : psychologie et sciences humaines Disponible 9. « La souillure des exocets s’envole à jamais ! ». Rites prophylactiques relatifs aux enfants yami. (Botel Tobago, Taïwan) / Véronique Arnaud
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Titre : 9. « La souillure des exocets s’envole à jamais ! ». Rites prophylactiques relatifs aux enfants yami. (Botel Tobago, Taïwan) Type de document : Chapitre d'ouvrage Auteurs : Véronique Arnaud, Auteur Pages : p. 201-230 Langues : Français (fre) Descripteurs (mots clés) : [Thésaurus HELB]:Paramédical:rituels
[Thésaurus Mesh]Ethnologie
[Thésaurus Mesh]Soins du nourrissonRésumé : Nous examinerons les pratiques et les rites prophylactiques relatifs aux poissons volants et aux enfants, durant « la saison de pêche des exocets » qui commence vers la fin du mois de février (22 et 23 février 1972 aux villages de Dyayu et de Divalinu – et 26 février 1986 au village de Diraralei) et se partage en deux grandes périodes, les deux premières lunaisons d’une part où l’on pêche de nuit en grande pirogue et les deux lunaisons suivantes d’autre part où la pêche s’exécute de jour à la senne ou à la traîne en petite pirogue. Pendant toute « la saison de pêche des exocets », le père et la mère jouent un rôle très actif dans « l’évitement de la souillure des poissons volants » et par là même dans la protection de la santé de leurs enfants. Les enfants, en particulier les garçons destinés à devenir des membres du groupe de pêche de leur père, sont impliqués dans certains rituels tels que celui de « l’appel des poissons volants sur le port » qui a lieu, chaque année, à l’ouverture de la pêche. Permalink : https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité V07/BON/SO Livre Erasme - secteur V les âges de la vie V07 - Naissance : psychologie et sciences humaines Disponible Bilan psychomoteur (le) : coutume et tradition / F. Leplat in Evolutions Psychomotrices, vol.15, 60 (Avril 2003)
[article]
in Evolutions Psychomotrices > vol.15, 60 (Avril 2003) . - 76-81
Titre : Bilan psychomoteur (le) : coutume et tradition Type de document : article de périodique Auteurs : F. Leplat, Auteur Article en page(s) : 76-81 Descripteurs (mots clés) : [Thésaurus HELB]:Paramédical:cadre théorico-clinique
[Thésaurus HELB]:Paramédical:dispositif
[Thésaurus HELB]:Paramédical:rituels
[Thésaurus HELB]:Paramédical:tradition
[Thésaurus Mesh]Culture (sociologie)Mots-clés : cadre théorico-clinique dispositif rituels tradition culture Permalink : https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= [article]Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité Périodique Erasme - périodiques Périodiques Disponible La brûlure : dans certains villages du Cameroun, des mères brûlent les seins de leurs filles pour les protéger des agressions sexuelles / Heba Khamis in 6Mois, 16 (Automne 2018/Hiver 2019)
PermalinkComment favoriser un sommeil de qualité chez l’enfant ? / Caroline Decré in Soins Pédiatrie/Puériculture, 316 (Septembre 2020)
PermalinkRituel du coucher et ambivalence dans le lien parents-enfant / Florian Houssier in Soins Pédiatrie/Puériculture, 316 (Septembre 2020)
PermalinkLes soins palliatifs à la lumière des rites [dossier] / Agnès Bressolette in Kairos, 66 (Janvier-avril 2018)
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