[article] in Ethique & santé > vol.8, 2 (Juin 2011) . - 69-76 Titre : | L’acceptation de la maladie grave, entre désir et illusion. Le rapport du désir à l’hallucinatoire. | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | B. Levy, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | 69-76 | Langues : | Français (fre) | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]Maladie grave [Thésaurus Mesh]Révélation de la vérité
| Résumé : | Pour qu’un patient accepte une maladie grave, il doit être en mesure de se représenter intellectuellement sa maladie, mais il doit également être en position de croire en une guérison possible. L’objet des croyances en la guérison d’une maladie grave se rapproche de l’objet de la psychanalyse, en considérant l’empreinte des désirs du patient sur sa perception du réel, en considérant ses illusions. Tous les patients ne sont pas égaux dans leur aptitude à entendre, recevoir et comprendre le message scientifique. En s’intéressant à l’organisation psychique, l’étude psychopathologique a une place fondamentale comme préalable aux transactions médicales avec un patient atteint de maladie grave. Le respect et l’épanouissement de ces croyances relèvent d’une position thérapeutique qui peut entrer en conflit avec le devoir déontologique d’information du patient (Loi de 2002), mais tente de prévenir la brutale révélation par le soignant, d’une information scientifique trop rapidement désillusionnante. L’espace d’écoute du patient et de sa famille permet d’entendre les qualités des croyances partagées. Ces croyances nourrissent des illusions au sein d’un espace intersubjectif, entre le patient et sa famille. Cette aire d’illusion joue le rôle d’espace intermédiaire entre ses désirs et la réalité, en qualité d’espace transitionnel à l’acceptation de la maladie. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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