Titre : | Etude de la sexualité chez les femmes tunisiennes en rémission complète d’un cancer du sein non métastatique, à propos de 100 femmes | Type de document : | Monographie | Auteurs : | Sonia Zaied, Auteur | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]:T:Tumeurs du sein:Tumeurs du sein / complications [Thésaurus Mesh]:T:Tumeurs du sein:Tumeurs du sein / rééducation et réadaptation [Thésaurus Mesh]Image du corps [Thésaurus Mesh]Qualité de vie [Thésaurus Mesh]Sexualité [Thésaurus Mesh]Troubles sexuels d'origine physiologique
| Résumé : | Le pronostic du cancer du sein s’est nettement amélioré lors des dernières années grâce au progrès des possibilités thérapeutiques. La qualité de vie apparaît de plus en plus comme un critère fondamental dans l’évaluation des résultats des traitements. Cela met en lumière l’incidence particulière sur la sexualité. Objectif. Évaluer la fréquence et la nature des troubles sexuels chez 100 patientes traitées au service de médecine carcinologique au CHU Farhat Hached de Sousse pour un cancer du sein non métastatique et d’identifier les facteurs prédictifs de ces troubles. Patientes et méthodes. La sexualité et l’image du corps ont été évaluées respectivement à l’aide des deux échelles, Relationship and Sexuality (RSS) et Body-Esteem Scale for Adolescents and Adults (BESAA). Résultats. Le désir sexuel a été affecté par la maladie et ses traitements chez 47 femmes. La capacité d’atteindre l’orgasme a été diminuée chez 61 femmes. Cinquante-trois femmes avaient signalé une diminution de la fréquence des rapports sexuels. Seize patientes avaient rapporté une peur des rapports sexuels. La dyspareunie et la sécheresse vaginale étaient présentes chez 45 femmes. L’étude analytique avait trouvé que les troubles sexuels sont reliés à l’origine rurale, la profession du mari, la période préménopausique, l’absence de reconstruction mammaire, le protocole de chimiothérapie CMF (cyclophosphamide, méthotrexate, 5-fluoro-uracile) et le nombre de cures de chimiothérapie. L’image du corps était significativement plus altérée chez les patientes présentant un dysfonctionnement sexuel. Par ailleurs, les facteurs psychosociaux qui prédisent le mieux les difficultés sexuelles sont la perception par la femme d’une distance émotionnelle dans la relation avec son partenaire et la peur des rapports sexuels. Conclusion. La prise en charge de ces difficultés sexuelles nécessite une approche conjointe et collaborative entre oncologues, gynécologues, psychiatres et sexologues. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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