[article] in Journal de pédiatrie et puériculture > vol.27, 5 (Octobre 2014) . - 236-242 Titre : | Épidémiologie des bactéries multi-résistantes dans une unité néonatale tunisienne | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | I. Kooli, Auteur | Article en page(s) : | 236-242 | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]Multirésistance bactérienne [Thésaurus Mesh]Néonatologie
| Résumé : | Introduction Les infections à bactéries multi-résistantes (BMR) constituent un problème majeur de santé publique partout dans le monde. Elles sont particulièrement grave en unité de néonatologie vu la fragilité du terrain. Ainsi, nous nous étions proposés d’évaluer le profil bactériologique, les caractéristiques épidémiologiques et les résistances associées aux antibiotiques des BMR isolées au service de néonatologie de Tunisie. Matériel et méthodes Étude rétrospective sur une période de 3 ans et demi (juillet 2009–décembre 2012) effectuée au laboratoire de microbiologie du CHU Fattouma-Bourguiba de Monastir, Tunisie, portant sur les BMR isolées au service de néonatologie du CMNM, Tunisie. Les BMR provenaient de différents prélèvements (hémoculture, ECBU et prélèvements périphériques). L’étude de la sensibilité aux antibiotiques était réalisée selon les recommandations du CA-SFM. Résultats Pendant la période d’étude, nous avons colligé 175 BMR (sur un total de 502 bactéries) isolées essentiellement d’hémoculture (36 % des cas). Les entérobactéries résistantes aux céphalosporines de troisième génération (ERC3G) étaient les plus fréquentes (n = 141). Klebsiella pneumoniae était l’espèce majoritaire (107 souches). Ces ERC3G avaient présenté des résistances dépassant 80 % pour gentamicine, tobramycine, tétracycline et cotrimoxazole. La résistance aux fluoroquinolones était de 66,3 %. On avait isolé 13 souches de Pseudomonas aeruginosa et 12 souches d’Acinetobacter baumannii multi-résistantes. Neuf souches de Staphylococcus aureus étaient résistantes à la méticilline (SARM). Elles étaient toutes sensibles à la pristinamycine et à l’acide fusidique. Une résistance supérieure à 75 % était notée pour les aminosides. Aucune souche n’était résistante aux glycopeptides. Conclusion Les infections à BMR sont graves. Ainsi, la surveillance continue des résistances aux antibiotiques constitue une préoccupation majeure. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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