Titre : | Arrêt cardiaque chez l’enfant : définition, épidémiologie, prise en charge et pronostic |
Type de document : | article de périodique |
Auteurs : | Marc Labenne, Auteur |
Année de publication : | 2014 |
Article en page(s) : | 154-172 |
Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus HELB]:Paramédical:présence de la famille [Thésaurus HELB]:Paramédical:urgences pédiatriques [Thésaurus Mesh]:~termes non classés:Arrêt cardiaque /Enfant [Thésaurus Mesh]:~termes non classés:Réanimation cardiopulmonaire /Enfant [Thésaurus Mesh]Réanimation cardiopulmonaire spécialisée
|
Mots-clés : | urgences pédiatriques présence de la famille |
Résumé : | La conduite de la réanimation de l’arrêt cardiaque chez l’enfant repose sur les recommandations internationales. Chez l’enfant, la survenue d’un arrêt cardiaque est 10 à 15 fois moins fréquente que chez l’adulte. Les causes principales des arrêts extrahospitaliers sont d’origine respiratoire et les rythmes répondant à une cardioversion sont moins fréquents que chez l’adulte. Les arrêts cardiaques intrahospitaliers surviennent dans les suites d’une intervention dans presque la moitié des cas. Le diagnostic repose sur l’arrêt des mouvements respiratoires et la non-perception des pouls. Il faut libérer les voies aériennes par extension de la tête, insuffler puis débuter le massage cardiaque externe par la compression du tiers inférieur du sternum avec les pouces ou les paumes selon la taille de l’enfant, à la fréquence de 100 à 120 par minutes, sans interruption. La ventilation doit être associée au massage cardiaque. Des travaux récents suggèrent que l’oxygène pur aggrave les lésions neurologiques. L’énergie des cardioversions est de 4J/kg. En cas d’échec de pose de voie veineuse, il est possible d’utiliser la voie intraosseuse. L’adrénaline est administrée à la dose de 10?g/kg toutes les 3 à 5minutes. Il ne faut pas administrer de bicarbonates de sodium sauf en cas d’hyperkaliémie. Le monitorage de la saturation percutanée en oxygène (SpO2) et du gaz carbonique expiré (etCO2) est important. Il n’y a pas de critère strict d’arrêt de la réanimation. Les suites d’un arrêt cardiaque peuvent être compliquées d’une défaillance hémodynamique et d’une encéphalopathie anoxo-ischémique. L’hypothermie thérapeutique n’a pas démontré son efficacité chez l’enfant. La survie des arrêts intrahospitaliers est trois fois meilleure que celle des arrêts extrahospitaliers. Les recommandations internationales encouragent la présence des familles lors de la réanimation. L’apprentissage de la réanimation de l’arrêt cardiaque par simulation doit être développé. |
Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |