Titre : | Effet de la stimulation cérébrale profonde sur l'équilibre chez les Parkinsoniens avec analyse posturographique avant et après chirurgie | Type de document : | TFE | Auteurs : | Anne Mouysset, Auteur ; José-Gabriel Guerrero, Promoteur ; Chevrier, E., Promoteur | Année de publication : | 2012 | Résumé : | Expérimental.Est-ce que la stimulation cérébrale profonde du noyau subthalamique (SCP du NST) , chez les parkinsoniens, agit sur les troubles axiaux ? Méthodologie : Approche expérimentale où le sujet est son propre témoin. Résultats : Les tests réalisés ne nous permet pas de conclure sur l’éfficacité ou l’inefficacité de la SCP du NST. Conclusions : L’étude a permis de se pencher au cÅ“ur des réflexions actuelles sur un des aspects qui caractérise la maladie de Parkinson. L’objet du travail est centré sur la question de recherche suivante : les améliorations cliniques observées suite à la SCP du NST chez les patients parkinsoniens se doublent-elles d’une amélioration de leur contrôle postural ? Pour évaluer cette amélioration, certains paramètres des statokinésigrammes ont été pris en compte. Les questions inhérentes furent d’une part : les paramètres sont ils différents de la norme chez les parkinsoniens ? Et d’autre part, l’opération de SCP du NST entraine-t-elle une modification significative des statokinésigrammes ? Cette hypothétique modification pourrait alors normaliser, ou pas, les comportements posturaux des parkinsoniens. En dernier lieu, nous avons souhaité savoir si un type particulier de troubles posturaux présent chez de nombreux parkinsoniens, comme le freezing, était rectifié par la chirurgie. Notre échantillon a été scindé en deux sous-groupes, en isolant les parkinsoniens qui présentaient ce trouble. Les premiers tests réalisés sur des patients non opérés observent des différences significatives entre les statokinésigrammes des patients et ceux de la norme. Par contre, les comparaisons des résultats de l’expérience chez les patients avant et après leur opération n’ont pas établi de différence significative. Comme observé dans de nombreuses études cliniques, nos données ne montrent pas non plus de normalisation des comportements des patients après intervention chirurgicale. Enfin, nos résultats établissent une propension à la rétropulsion des freezeurs en condition yeux ouverts, qui n’est pas corrigée par la chirurgie. De manière générale, on ne note pas d’évolution significative des paramètres des statokinésigrammes chez les freezeurs. Notre étude confirmerait l’approche théorique qui présente le freezing comme une difficulté à intégrer toutes les afférences sensorielles et à sélectionner le programme moteur adapté. En supprimant l’entrée visuelle, on incite le sujet parkinsonien à porter plus d’attention sur le mouvement à réaliser. Les études actuelles incluent souvent le traitement à la L-dopa testé en parallèle de la stimulation. Ce paramètre n’a pas été pris en compte dans ce mémoire. Toutefois, une grande disparité des résultats est observée dans notre échantillon de freezers. Ce constat justifie peut-être la difficulté à établir des comportements significatifs. Réaliser le même type d’étude sur un plus grand nombre de patients freezers ne permettrait pas forcément d’obtenir de meilleurs résultats. Il existe en effet, de nombreuses variétés de freezing. On peut considérer que le freezing est propre à chaque patient. Les perspectives de recherche suite à notre étude sont les suivantes : ???Différencier les types de freezing et poursuivre l’étude sur les différents sousgroupes ainsi créés. ???Conserver le même échantillon et l’évaluer par la posturographie dynamique. ???Etudier la stimulation d’un autre noyau : le NPP. Les résultats de ce nouveau type de SCP, encourageants, ont montré une réduction du nombre de chutes et de la durée des épisodes de freezing lors de la marche. Mots-clés : maladie de Parkinson / freezeur / SCP du NST / troubles axiaux / stabilométrie Résumé : Parmi les approches thérapeutiques proposées aux patients atteints de la maladie de Parkinson, la Stimulation Cérébrale Profonde du Noyau Sub-thalamique améliore les activités dans la vie quotidienne. Notre étude cherche à mettre en avant les effets de cette chirurgie sur les troubles posturaux. Nous avons pour cela comparé les statokinésigrammes de patients avant et après l’opération, avec une attention toute particulière aux patients qui présentent un trouble associé : le freezing. Nos résultats ne montrent toutefois pas de normalisation significative des comportements posturaux des patients en post-opération. | Promoteur : | CHEVRIER, E./GUERRERO, J | Domaine TFE : | Master en Kinésithérapie | En ligne : | MLK2012MOUYSSETAnneTFE.pdf | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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