[article] in Journal européen des urgences et de réanimation > vol.27, 3 (Novembre 2015) . - p. 136-142 Titre : | Si j'avais un accident vasculaire cérébral aigu en 2015 | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | Benoit Daubail, Auteur ; [et al.], Auteur | Année de publication : | 2015 | Article en page(s) : | p. 136-142 | Langues : | Français (fre) | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]Accident vasculaire cérébral [Thésaurus Mesh]Administration par voie intraveineuse [Thésaurus Mesh]Fibrinolyse [Thésaurus Mesh]Médecine d'urgence [Thésaurus Mesh]Prise en charge de la maladie [Thésaurus Mesh]Traitement d'urgence [Thésaurus Mesh]Urgences
| Résumé : | Points essentiels
La prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) est désormais reconnue comme une urgence médicale au même titre que l’infarctus du myocarde, car il existe un traitement médical, la fibrinolyse intraveineuse qui diminue le risque de décès immédiat et de handicap moteur ou cognitif.
Deuxième caractéristique de l’AVC : sa très grande fréquence et son risque qui augmente chez les jeunes.
Cette urgence médicale est structurante pour tout le système de soins car elle impose une « course contre la montre » pour le patient, sa famille et les professionnels de santé afin de pouvoir réaliser la fibrinolyse intraveineuse dans les 3 premières heures après 80ans, et dans les 4h30 avant 80ans. Il est nécessaire de débuter le traitement le plus rapidement possible lorsque l’indication est posée car il est plus efficace quand il est donné précocement.
Plusieurs actions sont indispensables pour éviter toute perte de chance : sensibiliser le grand public sur les signes les plus pertinents pour suspecter un AVC, en diffusant le score FAST (paralysie de la face, du bras, du langage, en notant l’heure de début) ; appeler le 15 devant toute suspicion d’AVC ; transférer le patient de préférence par ambulance médicalisée, ou les pompiers ou une ambulance privée, vers le bon endroit (hôpital ayant un service de neurologie avec imagerie) et au bon moment ; en l’absence de neurologue, utilisation de la télé-médecine afin de déléguer à l’urgentiste de l’hôpital l’acte de fibrinolyse, après imagerie cérébrale pour affirmer l’infarctus cérébral ; puis prise en charge du patient fibrinolysé ou non, dans une unité neuro-vasculaire au moins pendant 48heures, délai pendant lequel se joue le pronostic vital et fonctionnel de l’AVC, et pendant lequel l’éducation thérapeutique du patient est mise en place pour assurer une prévention secondaire optimale lors du retour à domicile.
La prise en charge de l’AVC est ainsi devenue une urgence pluridisciplinaire mais centrée autour du neurologue. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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