Titre : | Influence de l'alter-G dans la rééducation du genou après rupture du LCA chez le sportif | Type de document : | TFE | Auteurs : | Pierre Langlet, Auteur ; José-Gabriel Guerrero, Promoteur | Editeur : | Bruxelles : Haute Ecole Libre de Bruxelles Ilya Prigogine | Année de publication : | 2015 | Pages : | 70p. | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Question / problème : Quel est l’impact de l’Alter-G, durant une prise en charge en réathlétisation, sur la reprise du sport, après une ligamentoplastie de type DIDT ?
Méthodologie : L’étude est de type observationnelle corrélationnelle. Deux groupes de sportifs, réalisant la même rééducation au CERS de Capbreton, sont comparés de manière rétrospective. Tous les sujets ont réalisé leur rééducation post-opératoire dans ce même centre et ils se trouvent ici en période de réathlétisation. Nous avons retenu uniquement les sportifs opérés d’un DIDT. Les reprises de plasties ainsi que les sujets ayant eu des lésions associées sont exclus. Le premier groupe utilise l’Alter-G au cours de sa prise en charge et l’autre est le groupe témoin. Les différents critères évalués sont : la douleur, le périmètre rotulien, les amplitudes articulaires, la force isocinétique ainsi que les scores IKDC subjectifs et PPLP. Chacun de ces paramètres sont mesurés lors d’un bilan d’entrée et de sortie. Nous avons comparé les valeurs obtenu pour ces différents critères, au sein de chaque groupe, afin d’évaluer l’influence de l’Alter-G sur leur évolution.
Résultats : Les valeurs du test d’entré de la douleur et du périmètre rotulien, sont très faibles donc le progrès réalisé l’est également. Il n’y a pas de différence significative observable entre les deux groupes pour le progrès concernant ces deux paramètres. Pour les amplitudes articulaires, nous observons une augmentation significative pour le groupe témoin, de l’extension (0,8° avec p=0,012) et de la flexion (3,3° avec p=0,000), qui ne l’est pas pour le groupe AG. Cependant la différence des résultats entre les deux groupes est également faible et donc non significative, ni pour l’extension (p=0,240) ni pour la flexion (p=0,478).La comparaison des déficits de force mesurée sur appareil isocinétique à la sortie nous montre que les deux groupes sont relativements similaires. En effet, pour le quadriceps en concentrique, l’écart des moyennes est de 3,2% et 1,3%, à 90°/s et 240°/s. Pour les ischio-jambiers, nous obtenons, dans le même ordre, un écart de 2% et 0,9%. Les tests excentriques à 90°/s donnent des différences de 3,9% pour le QC et 0% pour les IJ.
En ce qui concerne le progrès isocinétique, la différence entre les deux groupes est tout aussi faible, sauf pour le quadriceps à 240°/s en concentrique. Nous observons pour ce paramètre une différence de 7% qui est significativement meilleur pour le groupe Alter-G, avec p=0,039. La comparaison des score IKDC subjectif et PPLP ne montre pas de différence significative entre ces deux groupes.
Conclusions : Nous pouvons conclure de cette étude que l’utilisation de l’Alter-G, en complément d’une prise en charge classique, en fin de rééducation du LCA, ne permet pas d’améliorerer les critères de reprises du sport. Ces derniers sont très nombreux. Nous avons ici analysé la douleur, le périmètre rotulien, les amplitudes articulaires, la force isocinétique ainsi que les scores IKDC subjectifs et PPLP. Dans l’ensemble, les deux groupe évoluent de manière très similaire. Cependant, nous observons une augmentation de 7% significativement meilleur pour le quadriceps à 240°/s en concentrique (p=0,039).Cet outil reste cependant pertinent lors de la prise en charge post-opératoire, et il est particulièrement intéressant à cette période de la rééducation pour un travail progressif de la marche vers la course ainsi que pour un travail technique des foulées.
Mots-clés : Alter-G, isocinétisme, LCA, retour au sport | Promoteur : | GUERRERO, G. | Domaine TFE : | Master en Kinésithérapie | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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