Résumé : | Introduction
En France, l’'enseignement en soins palliatifs est effectué au cours du deuxième cycle du cursus médical. Mais, les internes de médecine générale en fin de cursus ont-ils acquis les compétences technicoscientifiques et légales participant à la prise en charge de leurs patients en situations palliatives ?
Méthode
Une étude quantitative multicentrique a été effectuée. Le questionnaire autoadministré par Google Document était issu d’une étude qualitative préalable. La population cible a été les internes en troisième année de diplôme d’études spécialisées (DES) de médecine générale des facultés de Clermont-Ferrand, Nantes, Rennes et Toulouse. L’analyse statistique descriptive a été réalisée à l’aide des outils Excel.
Résultats
Les difficultés principales retrouvées ont été l’évaluation de la douleur et gestion des antalgiques, le manque de maîtrise des prises en charges symptomatiques et de la loi Leonetti.
Discussion
Les difficultés rencontrées rejoignent celles rapportées par leurs aînés (Péron, Vantomme, Fortane, Texier…) ou celles constatées par L’observatoire nationale de la fin de vie. En comparaison avec l’enseignement des britanniques, la France présente un retard, entraînant de réelles difficultés chez ses praticiens en devenir. Un des axes universitaires à l’avenir pourrait être de développer un enseignement pratique et théorique au cours du troisième cycle. |