[article] in Journal européen des urgences et de réanimation > vol. 29, 3 (Octobre 2017) . - p. 196-201 Titre : | Connaissances et formation des médecins généralistes pour la gestion des états septiques | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | M.S. Froment, Auteur ; R. Jouffroy, Auteur ; P. Carli, Auteur ; B. Vivien, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p. 196-201 | Langues : | Français (fre) | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]:S:Sepsie:Sepsie / diagnostic [Thésaurus Mesh]Médecins généralistes [Thésaurus Mesh]Sepsie
| Résumé : | Contexte
Les états septiques graves (ESG) représentent un enjeu de santé publique important dont l’incidence est constante et associée à une mortalité de 30 % environ. La précocité et l’agressivité de la prise en charge anti-infectieuse et hémodynamique en sont des éléments majeurs du pronostic. Le préalable à la mise en œuvre des thérapeutiques est leur identification précoce notamment par les médecins généralistes (MG), véritables premiers maillons de la « chaîne de survie » des états septiques graves.
Patients et méthodes
Nous avons mené une étude descriptive à partir d’un questionnaire anonyme sur un échantillon de 100 MG d’Île-de-France. Les questions évaluaient leurs connaissances, leur formation et leur besoin ressenti en formation concernant le diagnostic et la gestion des ESG. L’ensemble des données recueillies a été analysé par statistique exploratoire multidimensionnelle puis l’intensité des associations évaluée avec des résultats exprimés en odds ratios avec leur intervalle de confiance à 95 %.
Résultats
L’incidence des ESG en cabinet de ville était estimée à 59 %. Seuls 60 % des MG s’estimaient compétents pour reconnaître un ESG. Les définitions du sepsis et du choc septique sont peu connues (8 % et 68 % respectivement). Respectivement 31 % et 40 % des MG s’estimaient confiants ou maladroits dans la gestion des ESG. Par ailleurs, les ESG n’étaient pas toujours perçus comme une situation d’urgence vitale. Les MG ayant une formation et/ou une activité parallèle de médecine d’urgence avaient plus de connaissances et un meilleur sentiment de capacité à identifier et à gérer un ESG (OR=1,35 [1,22–1,48] et OR=1,36 [1,17–1,59] respectivement). Le besoin ressenti en formation était de 76 % (théorique) et 45 % (pratique).
Conclusion
Cette étude a mis en évidence un défaut de connaissances et un besoin de formation des MG d’Île-de-France concernant la gestion des ESG. Les modalités du maintien de la formation des MG restent à préciser. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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