Résumé : | Etendre le temps pédagogique, améliorer la qualité des apprentissages entre travail autonome guidé et situation de classe conduites par l'enseignant, de nombreuses modalités se retrouvent dans ce qu'il convient aujourd'hui d'appeler classe inversée La classe inversée, on en parle beaucoup : entre partisans et opposants, nombre d’enseignants restent songeurs sur ce qui pourrait n’être qu’une mode passagère, un gadget pédagogique ou une approche efficace.
En le libérant d'une partie de l'organisation de la leçon, la classe inversée donne au professeur d'EPS la possibilité de mieux accompagner l'élève. Une expérimentation dans l'académie de Strasbourg en fournit l'exemple à travers différentes activités physiques et niveaux d'enseignement.
Le développement de l’usage du numérique pour l’enseignement et la réinterrogation des espaces et temps d’enseignement concernent aussi l’enseignement supérieur : entre tirage au sort et sélection, l’UFR-STAPS de l'université de Grenoble Alpes (sites de Grenoble et Valence) a misé sur une transformation pédagogique pour accueillir un nombre croissant de candidats et améliorer leur réussite en lice .
Donner du sens à l’apprentissage d’un rôle social est l’enjeu de cette expérience de formation de jeunes coachs en tennis de table pour les engager à apprendre à apprendre.
Plutôt qu’une méthode éprouvée, inverser la classe est avant tout une démarche personnelle d’enseignants en quête de réponses à leurs préoccupations professionnelles. |