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Titre : | Bénéfice/risque de la puncture kinésithérapique |
Type de document : | article de périodique |
Auteurs : | Pascal Pommerol ; Stéphane Evelinger ; Pierrick Jung, Auteur |
Année de publication : | 2018 |
Article en page(s) : | p. 51-54 |
Langues : | Français (fre) |
Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus HELB]:Paramédical:thérapie manuelle [Thésaurus Mesh]Acupuncture
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Résumé : | La puncture sèche, ou Dry Needling, en kinésithérapie est permise et reconnue comme une pratique spécifique en masso-kinésithérapie [1]. En effet, le code de Déontologie (articles R. 4321-123 et R. 4321-125 CSP) instaure l’usage de spécificités d’exercice.
Cette pratique est encadrée par l’avis du conseil de l’Ordre des Masseurs-kinésithérapeutes (avis CNO du 14 juin 2017) et nécessite une formation préalable aux points gâchette et une formation spécifique de 50 heures et 14 heures de techniques triggers. Cette formation sera sanctionnée par un examen. Cette pratique nécessite une connaissance approfondie de l’anatomie et de la palpation. Il est nécessaire pour le thérapeute de connaître les structures et surtout les zones de dangers anatomiques qu’il peut rencontrer avec son aiguille.
Nous vous proposons à travers un tableau synthétique la liste des muscles du programme officiel détaillé décrit par le Collège de la Masso-Kinésithérapie, les éléments anatomiques fragiles qui peuvent être lésés par la puncture et le rapport bénéfice/risque basé sur un consensus de formateur en Dry Needling en France.
Ce tableau vous permettra de vous rappeler les punctures dangereuses et les punctures de moindre danger et un rapport entre le bénéfice et le bienfait attendu pour le patient.
Le risque d’accident semble être faible ou à très faible : risque inférieur ou égal à 0,04 % . Mais s’ils sont peu fréquents, ils peuvent entraîner des invalidités importantes |
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