Résumé : | Le présent mémoire a pour objectif de voir quels sont les effets de la pratique Snoezelen sur des enfants ayant des troubles de l’attention. Pour ce faire, nous procédons à une présentation théorique du trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) ainsi que du Snoezelen. Ensuite, nous présentons les résultats de notre étude de cas menée auprès de trois jeunes garçons âgés de 10 ans, atteints d’un trouble de l’attention et scolarisés dans l’enseignement de type 8. Cette étude, consistait pour chaque enfant à suivre douze séances de Snoezelen accompagnées de tests d’attention concentrée (d2) et d’autoévaluation du ressenti, elle a pu montrer que, chez les élèves suivis et à très court terme (juste après la séance), le Snoezelen permet très probablement d’augmenter le bienêtre, la détente et le calme et en même temps il tend fortement à ne pas augmenter les sentiments de colère, de peur et de malaise. Il semble également que, dans certains cas, il permette de réduire l’envie de bouger et de parler. Ces données peuvent alors être vues comme venant potentiellement expliquer une augmentation marginale d’attention concentrée observées entre l’avant et l’après séance. Enfin, si certains de nos résultats tendent à montrer que le Snoezelen peut améliorer la concentration sur le moyen terme (plusieurs mois), il nous faut néanmoins les regarder avec scepticisme, du fait du risque d’habituation au test. Notre étude appelle en ce sens à des investigations plus poussées d’un champ encore vierge et selon nous recèle un potentiel thérapeutique important. |