Titre : | Les femmes victimes de violences conjugales venues en Belgique dans le cadre de la procédure du regroupement familial, subissent-elles une double violence ? | Type de document : | TFE | Auteurs : | Nadia Afallah, Auteur ; Lavalasse, Taina, Promoteur | Editeur : | Bruxelles : Haute Ecole Libre de Bruxelles Ilya Prigogine | Année de publication : | 2018 | Langues : | Français (fre) | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]Émigration et immigration [Thésaurus Mesh]Violence conjugale [Thésaurus personnes/collectivités]Maison Mosaïque de Laeken
| Résumé : | La violence conjugale n’est pas un phénomène nouveau. Elle a toujours été présente dans la société et continue d’exister aujourd’hui. Cependant, depuis ces dernières décennies, grâce à de nombreuses actions et des mouvements féministes à travers le monde, il y a un intérêt majeur de traiter la question des violences à l’égard des femmes.
Depuis quelques années, nous faisons de plus en plus face à la problématique des femmes migrantes victimes de violences conjugales. La plupart de ces femmes sont venues en Belgique dans le cadre d'une procédure de regroupement familial pour rejoindre leur mari.
La femme migrante dans le cadre de cette procédure reçoit un droit de séjour dépendant de la vie commune avec son conjoint. Dès lors, son départ du domicile pourrait lui couter son accès au territoire. L’Office des Étrangers permet, sous certaines conditions bien strictes, de bénéficier d’une protection et d’un droit de séjour autonome, mais le chemin pour y arriver est long et incertain. Tout au long de leur parcours vers l’espoir d’accéder à une reconnaissance des violences subies et de bénéficier d’une protection, les victimes sont confrontées à de multiples obstacles.
C’est là que se pose toute la question de la protection de ces victimes qui sont en fait face à un dilemme ; soit elles décident de quitter leur conjoint et risquent de recevoir un ordre de quitter le territoire, soit elles restent avec lui pendant 3 ou 5 ans (en fonction de l’origine du ressortissant) en subissant les violences conjugales afin d’être sûr de pouvoir bénéficier d’un droit de séjour automne à la fin de ce délai.
Dans les deux cas, elles sont victimes. D’une part, victime de leur conjoint et d’autre part victime de l’Etat qui les place dans une dépendance vis-à -vis de leur partenaire et qui leur impose des conditions difficiles à remplir afin de conserver leur droit de séjour après la fin de vie commune. (4ème de couverture) | Domaine TFE : | Baccalauréat Assistant(e) social(e) | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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