Résumé : | Introduction : En 2012, la Fédération Mondiale des Ergothérapeutes publie une déclaration de position concernant l’ergothérapie auprès des populations déplacées. Elle souligne dans ce document le besoin de pratiquer des occupations significatives et valorisées. Aussi, le lien entre l’occupation et la santé a été établi par de nombreuses recherches. Or la littérature nous indique que les populations migrantes sont à risque de privation occupationnelle.
Le Modèle de l’Occupation Humaine est un modèle ergothérapique qui a été utilisé afin d’explorer la justice sociale (Kronenberg, et al., 2016). Ainsi, nous aimerions parcourir la satisfaction occupationnelle des migrants résidants dans des centres d’hébergement à Bruxelles, à l’aide de ce modèle.
Matériels et méthodes : L’outil utilisé a été le Questionnaire Occupationnel, tiré du Modèle de l’Occupation Humaine. L’auto-évaluation a été passée à un échantillon de sept personnes. Les sujets notent les activités d’une journée type, puis doivent répondre à quatre questions par rapport à ces activités.
Résultats : Les résultats ont été analysés horizontalement et verticalement. Un diagramme en camembert a été utilisé afin de représenter les activités pratiquées durant la journée, pour chaque participant. Les activités les plus pratiquées parmi les participants ont été regroupées. Aussi, les données ont été classées selon les sphères du Modèle de l’Occupation Humaine, que l’évaluation abordait.
Discussion : Cette recherche nous a permis de constater que le MOH est approprié pour étudier cette problématique mais le Questionnaire Occupationnel n’est pas assez exhaustif. Nous n’avons pas de renseignement par rapport à l’environnement, ni d’informations complémentaires pour les réponses. Il faudrait utiliser un récit de vie, un entretien semi-dirigé ou encore le OPHI-II qui est une autre évaluation du MOH.
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