Résumé : | Ecrire un livre sur les directeurs de la photographie, à travers plusieurs générations : le cinéma muet (Leonce-Henry Burel, Jules Kruger, René Guissart), les années 30 (Roger Hubert, Eugen Schüfftan, Christian Matras, Armand Thirard, Michel Kelber...), les années 40 (Claude Renoir, Henru Alekan, Philippe Agostini, Jean Bourgoin... et les autres...), c'est pratiquement mémoriser un siècle d'image : le XXe siècle. Grâce aux opérateurs, rêves et réalités sont ainsi imprimés pour nos mémoires. C'est dire l'importance de ces professionnels au sein d'un film, d'une industrie, d'un art, qui portent la lumière, le rayonnement, la profondeur d'un passé... Qu'il soit témoin réaliste ou poète naturaliste, le directeur de la photographie a la délicate mission de recréer des univers, dans l'instant, l'espace et le temps. Il fixe et fige par ses images des moments qui par essence même sont éphémères, pour les prolonger encore... C'est sans doute ce sentiment et l'émotion suscitée qui font la grandeur et la beauté de cette profession. [4e de couverture] |