Résumé : | L’aponévropathie plantaire (APF) est également connu sous le nom de fasciite plantaire (PF) et est considérée comme la cause la plus commune des douleurs au talon avec une prévalence chez le sportif estimé entre 10 à 20 % [1]. Il s’agit d’une pathologie également retrouvée chez des personnes sédentaires avec une prévalence de 15 % [2]. Cette pathologie fait suite à des microtraumatismes répétés [2]. En effet, l’aponévrose superficielle du pied (ASP) peut être le siège de sollicitations répétées lors d’impacts avec le sol (fonction d’amortisseur) et lors de la propulsion (fonction dynamique) [2]. Ces microtraumatismes répétitifs peuvent entraîner une dégénérescence et des microlésions du fascia plantaire, ainsi qu’une potentielle périostite du tubercule calcanéen médial. Un processus inflammatoire peut résulter d’un microtraumatisme dans la région.Malgré un nom qui se termine en « ite » et qui suggère un phénomène inflammatoire systématique, plusieurs auteurs affirment que la fasciite plantaire n’en est pas un, mais plutôt un état dégénératif, altérant notamment la qualité des tissus de collagène et devrait être appelé « fasciose plantaire ». De plus, une épine calcanéenne peut fréquemment être associée à la symptomatologie de l’aponévropathie plantaire, bien que sa présence ou son absence puisse ne pas nécessairement contribuer aux symptômes du patient . |