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Titre : | Dépistage des cancers : pour qui ? pourquoi ? comment ? quelle évolution organisationnelle ? : Vers un dispositif articulé autour d’une structure unique régionale |
Type de document : | article de périodique |
Auteurs : | Frédéric De Bels, 1 |
Année de publication : | 2019 |
Article en page(s) : | p. 97-101 |
Langues : | Français (fre) |
Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]:D:Dépistage systématique:Dépistage systématique / organisation et administration [Thésaurus Mesh]:D:Détection précoce de cancer:Détection précoce de cancer / méthodes [Thésaurus Mesh]:T:Tumeurs:Tumeurs / diagnostic [Thésaurus Mesh]:T:Tumeurs:Tumeurs / thérapie [Thésaurus Mesh]Évaluation des risques [Thésaurus Mesh]France [Thésaurus Mesh]Tumeurs
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Mots-clés : | Détection précoce de cancer / méthodes Tumeurs Tumeurs / diagnostic Tumeurs / thérapie Dépistage de masse / organisation et administration Appréciation des risques France |
Résumé : | Le dépistage vise à anticiper la survenue de symptômes pour favoriser une détection précoce de lésions cancéreuses ou pré-cancéreuses de sorte à influencer favorablement le pronostic par la mise en route précoce d’un traitement. Pour autant, le déploiement d’un programme de dépistage n’est pas toujours justifié aussi doit-il doit se fonder sur une évaluation rigoureuse de ses bénéfices, risques et limites, en particulier pour des personnes apparemment « en bonne santé ». L’exposition de personnes bien portantes à des risques injustifiés ou non évalués pourrait entrainer des pertes de chance et être considérée comme non éthique. L’évaluation du bien-fondé est généralement réalisée à partir des critères de Wilson et Jungner (OMS, 1968) lesquels portent en particulier sur l’acceptabilité du dépistage et sur la documentation de l’efficacité, de la sécurité et de l’efficience d’un programme. Dès lors que ces critères et prérequis sont vérifiés, la stratégie doit être affinée (qui inviter ? comment ?, etc.) et l’organisation sous-jacente déterminée de sorte à permettre le déploiement du programme, d’assurer son fonctionnement en continu et son suivi (quels centres ? quel retentissement sur l’offre de soins ? quelle information ? quel recueil de données et quels indicateurs ? etc .). Il s’agit en particulier de ne pas générer d’inégalités d’accès et de pertes de chances. En France, la déclinaison territoriale des programmes repose en arrière-plan sur des organisations le plus souvent départementales lesquelles s’appuient sur les professionnels de santé proposant ou réalisant les dépistages ; celles-ci se sont engagées en 2018 dans une profonde réorganisation en vue d’adopter un maillage régional. Cette réforme s’accompagnera d’une démarche qualité pour garantir la mise en oeuvre harmonisée des missions. |
Note de contenu : | Cet article fait partie du dossier "Dépistage des cancers" |
Affiliation auteur(s) : | 1- Institut national du cancer, Boulogne-Billancourt, France |
Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |