Résumé : | Contexte : L’activité physique permet un maintien en bonne santé, une prévention de la fragilité et, chez les personnes âgées dépendantes, elle participe au maintien des capacités fonctionnelles restantes. Méthode : Nous avons réalisé pendant 12 semaines une étude prospective, évaluant la qualité de vie d’un groupe de résidents avant et après leur participation à un programme d’Activités physiques adaptées (APA). Résultats : La qualité de vie a été appréciée par l’échelle QUALIDEM, utilisable en institution, quelle que soit la sévérité des troubles cognitifs des résidents. Tout résident acceptant et/ou adhérant à ce programme et sans contre-indications médicales a été inclus, marcheur ou non marcheur et quels que soient ses troubles cognitifs et sa dépendance. Le programme d’activités physiques adaptées était réalisé par un professeur d’APA à raison de deux séances hebdomadaires de vingt à trente minutes. Nous avons mis en évidence une amélioration significative du score global de la qualité de vie après la pratique de l’APA : 75 ± 24 vs 77,8 ± 23,9 (p < 0,05) avec amélioration statistiquement significative du sous-groupe « relations de soins » : 14,4 ± 5,9 vs 15,3 ± 5,4 (p < 0,05), « isolement social » : 7,4 ± 2,2 vs 7,7 ± 1,9 (p < 0,05), « se sentir comme à la maison » : 9,9 ± 2,8 vs 10,5 ± 2,2 (p < 0,05), et une tendance à l’amélioration des sousgroupes « affects négatifs, image positive de soi, des comportements moteurs aberrants, avoir quelque chose à faire, affects positifs ». Conclusion : L’activité physique adaptée participe à l’amélioration de la qualité de vie, au bien-être psychologique, physique et social, chez nos résidents d’EHPAD quels que soient leurs troubles cognitifs et leur dépendance. |