[article] in Santé mentale > 234 (Janvier 2019) . - p. 30-33 Titre : | Soignant-soigné, un équilibre si délicat | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | Jean-Marc Randin | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p. 30-33 | Langues : | Français (fre) | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus personnes/collectivités]Rogers, Carl (psychologue américain, 1902-1987) [Thésaurus Mesh]Psychiatrie [Thésaurus Mesh]Psychothérapie non-directive [Thésaurus Mesh]Relations entre professionnels de santé et patients
| Résumé : | À la question « peut-on oser la relation en milieu soignant ? », le psychothérapeute formé à la démarche centrée sur la personne de Carl Rogers aurait tendance à répondre spontanément que c’est précisément la relation qui est soignante, que la position soignante est fondamentalement relationnelle. Mais peut-être s’agit-il avant tout de définir ce qu’on entend par là dans le domaine thérapeutique. Chez Rogers, entrer en relation ne veut surtout pas dire prendre en charge. Montrer sa considération humaine pour l’autre, quel qu’il soit, n’implique pas de s’oublier soi-même, et le soignant qui intègre la relation à part entière se doit de connaître ses propres limites. L’écoute de l’autre implique une compétence à l’écoute juste de soi. Loin d’une distance absolue, la relation soignante ainsi considérée intègre deux personnes imparfaites, en évolution constante. Écouter l’autre, oser la relation, c’est aussi prendre le risque de changer soi-même. | Note de contenu : | Cet article fait partie du dossier "Oser la relation en psychiatrie" | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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