. - p. 469-477
Titre : | Écarts d’évaluation entre oncologues, infirmiers et patients dans la prise en charge et l’impact des nausées et vomissements chimio/radio-induits : résultats français de l’enquête GAP |
Type de document : | article de périodique |
Auteurs : | Sophie Morin ; Irina Leurs ; Marie-Noëlle Bousquet ; [et al.] |
Année de publication : | 2016 |
Article en page(s) : | p. 469-477 |
Langues : | Français (fre) |
Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus HELB]:Paramédical:chimiothérapie anticancéreuse /effets indésirables [Thésaurus HELB]:Paramédical:Nausées et vomissements [Thésaurus Mesh]:A:Antinéoplasiques:Antinéoplasiques / effets indésirables [Thésaurus Mesh]:C:Chimioradiothérapie:Chimioradiothérapie / effets indésirables [Thésaurus Mesh]:R:Radiothérapie:Radiothérapie / effets indésirables [Thésaurus Mesh]:V:Vomissement:Vomissement / induit chimiquement [Thésaurus Mesh]Antiémétiques [Thésaurus Mesh]Perception [Thésaurus Mesh]Qualité de vie [Thésaurus Mesh]Rôle de l'infirmier
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Résumé : | Introduction
Malgré les avancées dans le traitement des nausées et vomissements chimio/radio-induits (NVCI/NVRI), leur contrôle reste encore insuffisant.
Méthodes
Afin d’évaluer l’incidence et l’impact des NVCI/NVRI sur la qualité de vie perçus par les patients et estimés par les soignants, une enquête déclarative, transversale, a été menée en France à l’aide d’un questionnaire en ligne.
Résultats
Ce travail a permis d’inclure 187 participants : 75 oncologues, 35 infirmiers spécialisés en oncologie et 77 patients. Les soignants ont surestimé l’incidence des NVCI/NVRI, mais ont sous-estimé leur impact sur la qualité de vie des patients. La sous-prescription des traitements antiémétiques a été plus marquée en cas de traitements anticancéreux faiblement ou moyennement émétisants. Seuls 30 % des patients ont jugé leurs nausées et vomissements contrôlés depuis le début. La majorité des patients (68 %) ont déclaré mal suivre leur traitement antiémétique. L’acceptation des NVCI/NVRI comme conséquences inévitables du traitement anticancéreux (51 %) a conduit les patients à ne pas les notifier, limitant leur prise en charge. Le nombre de médicaments à prendre et la peur d’avoir des nausées ou vomissements en avalant son traitement ont été également cités par les patients comme facteurs limitant l’observance.
Conclusion
Le décalage de perception entre soignants et patients sur l’incidence et l’impact des NVCI/NVRI contribue à un niveau de couverture et de contrôle par les antiémétiques non optimal. Le traitement antiémétique doit être régulièrement évalué et adapté au patient pour une meilleure prise en charge. |
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