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Auteur R. Okoue Ondo
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Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la rechercheFacteurs de risques de séjour prolongé à l’Unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) du SAU de l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba / R. Okoue Ondo in Journal européen des urgences et de réanimation, vol. 34, n°3 (Novembre 2022)
[article]
in Journal européen des urgences et de réanimation > vol. 34, n°3 (Novembre 2022) . - p. 119-128
Titre : Facteurs de risques de séjour prolongé à l’Unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) du SAU de l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba Type de document : Monographie Auteurs : R. Okoue Ondo ; G. Edjo Nkilly ; A. Matsanga ; P. Nze Obiang ; V. Sagbo Ada ; W. Mouiri Bivigou ; S. Oliveira ; U. Mayegue ; J.M. Mandji Lawson ; R. Tchoua Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 119-128 Langues : Français (fre) Descripteurs (mots clés) : [Thésaurus Mesh]Durée du séjour
[Thésaurus Mesh]Hospitalisation
[Thésaurus Mesh]Services des urgences médicalesMots-clés : Unité d’hospitalisation de courte durée durée du séjour hospitalisation Services des urgences médicales Résumé : Introduction
L’Unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) est une unité d’hospitalisation, non conventionnelle et de surveillance. Les UHCD sont définies administrativement en France comme faisant partie intégrante des services d’urgence. Elles ont pour but d’assurer les soins, d’affiner le diagnostic dans l’objectif d’orienter les patients vers les services adaptés à leur état clinique.
Matériels et méthodes
Nous avons mené une étude d’observation descriptive prospective, portant sur tous les patients ayant séjourné plus de 48heures aux urgences sur une période de six mois, de janvier 2021 à juin 2021. Notre étude avait pour but de déterminer la durée moyenne de séjour au SAU, de préciser les principaux facteurs de prolongation de séjour des patients l’UHCD de HIAOBO et de les comparer à ceux observés dans la littérature.
Résultats
Dans notre série, pendant la période d’étude, le SAU a reçu 2713 patients en consultations, parmi lesquels 795 ont été hospitalisés, soit un taux admission de 29,30 %. Sur les 795 patients hospitalisés, 109 patients ont séjourné plus de 48heures soit une proportion de 13,71 %. Les motifs de consultations médicaux ont représenté 93,58 % contre 6,42 % des motifs chirurgicaux. Les fièvres ont été les 1ers motifs d’admissions (17,47 %) suivies de l’altération de l’état général (11,93 %) et l’hémiplégie (11,00 %). Les accidents vasculaires cérébraux ont été le diagnostic retenu le plus fréquent (19,27 %) suivis du paludisme grave (12,84 %) et de la drépanocytose (7, 34 %). La durée moyenne de séjour globale était de 110heures (4jours) avec une durée maximale à 408heures (17jours). La durée moyenne de séjour en spécialités médicales était de 111heures, et 102heures en spécialités chirurgicales. Le retour à domicile était le mode de sortie le plus fréquent (47,71 %) suivi des transferts en périphérie (39,45 %), des décès (11,93 %) et des évacuations à l’extérieur du pays. Le service de médecine polyvalente était la structure en aval la plus sollicitée pour les transferts dans 45,94 % des cas, suivi du service de cardiologie (27,03 %) et en 3e position le service de réanimation (10,81 %). Le manque de place dans le service en aval était le principal facteur de prolongation du séjour des patients au l’UHCD (71,56 % des cas). Les autres causes évoquées étaient les problèmes de coordinations entre les services (14,68 %) et l’absence de service d’hospitalisation adéquat (11,93 %). Le souci financier et les problèmes de matériels étaient les moins évoqués.
Conclusion
Nos résultats montrent une prolongation de la durée de séjour moyenne à UHCD de HIA-OBO à 4jours et le manque de place d’hospitalisation en aval comme le principal facteur de prolongation de séjours.Permalink : https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= [article]Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité J Périodique Erasme - périodiques Périodiques Disponible Pratique de la sédation-analgésie dans les services d’accueil / R. Okoue Ondo in Journal européen des urgences et de réanimation, vol. 34, n°4 (Décembre 2022)
[article]
in Journal européen des urgences et de réanimation > vol. 34, n°4 (Décembre 2022) . - p. 173-180
Titre : Pratique de la sédation-analgésie dans les services d’accueil Type de document : Monographie Auteurs : R. Okoue Ondo ; G. Edjo Nkilly ; A. Matsanga ; D. Mapali ; V. Sagbo Ada ; C. Igoho ; S. Oliveira ; P. Nze Obiang ; J.M. Mandji Lawson ; R. Tchoua Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 173-180 Langues : Français (fre) Descripteurs (mots clés) : [Thésaurus Mesh]Kétamine
[Thésaurus Mesh]Midazolam
[Thésaurus Mesh]Sédation profonde
[Thésaurus Mesh]UrgencesMots-clés : Sédation profonde kétamine midazolam urgences Résumé : Introduction
La sédation-analgésie (S-A) pour la réalisation d’actes douloureux devrait occuper une place importante dans nos pays, au vu de la fréquence de la pathologie traumatologique. Nous avons donc décidé de réaliser une étude pour évaluer les connaissances théoriques et la réalisation pratique des procédures des S-A dans les différents CHU de Libreville.
Matériel et méthode
Étude transversale multicentrique, prospective, observationnelle sur une période de 3 mois et dans 3 CHU de Libreville. Elle comprenait deux parties, une théorique pour évaluer le niveau de connaissance des médecins exerçant au SAU ; et une autre, pratique, dans laquelle les procédures étaient réalisées et évaluées. Les critères d’inclusion étaient : tout médecin exerçant au SAU dans les CHU de Libreville (partie théorique) ; toute personne âgée de plus de 15 ans, devant bénéficier d’une S-A (partie pratique).
Résultats
Nous avons inclus 44 généralistes (partie théorique) et 40 patients ayant consulté pour une pathologie nécessitant une S-A. Partie théorique : certains médecins généralistes n’avaient jamais recours à la S-A (21 %). La réduction-contention des lésions orthopédiques était l’indication majoritaire. L’association Kétamine-Midazolam était administrée dans la moitié des cas, mais en posologie excessive dans près de 90,3 % des cas. Partie pratique : seul 3 % des généralistes surveillaient tous les paramètres vitaux, la durée des sédations étaient très élevée, soit environ une demi-heure dans 35 % des cas et plus de 50min dans 27,5 % des cas. Il n’y avait pas d’effets secondaires majeurs notables, mis à part les hallucinations dans 31,1 % des cas.
Conclusion
Une grande partie des médecins exerçant au SAU n’ont pas la maîtrise des quelques molécules qu’ils administrent pour la S-A de geste douloureux, et, n’appliquent pas les mesures de sécurité élémentaires recommandées par les sociétés savantes. Une formation sur sa pratique, et les mesures de sécurité entourant cette procédure devraient être fournies aux différents médecins exerçant aux SAU.Permalink : https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= [article]Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité j Périodique Erasme - périodiques Périodiques Disponible