Résumé : | Introduction : La Méthode Montessori adaptée aux personnes âgées vise à rendre celles-ci indépendantes et autonomes en se centrant sur les capacités préservées. Mais qu'en est-il de son efficacité sur la réalisation de la prise d'un repas, ici le petit-déjeuner, constituant à la fois une activité de la vie journalière de chacun et une satisfaction d'un besoin physiologique de base? Y-a-t-il une différence dans le fait d'appliquer les préceptes de cette méthode plus ou moins fréquemment dans le temps? Méthodologie : Une grille évaluant spécifiquement l'indépendance dans la prise d'un petit-déjeuner n'existant pas, nous avons réalisé un outil sur base d'items repris d'une grille propre à Montessori visant à relever les capacités préservées des personnes âgées; d'un séquençage d'actions exécutées habituellement dans ce genre de repas et d'une cotation s'inspirant du Classement International du Fonctionnement, du Handicap et de la Santé (CIF) . Cette grille sera utilisée auprès de 8 habitants de la MRS Maison Vésale, réparties de manière randomisée en 2 cohortes équivalentes en nombre, sur une durée de 7 semaines. Discussion : Après avoir rencontré un certain nombre de facteurs réduisant les cohortes, ainsi que la durée de l'étude, et influençant les résultats de l'étude, les résultats présentent une évolution positive globale de l'indépendance des habitants. Conclusion : Les résultats obtenus permettent d'affirmer que l'indépendance des personnes âgées ayant une démence liée à l'âge augmente grâce à l'application de la méthode Montessori. Les différences entre les cohortes ne permettent par contre pas d'affirmer, ni d'infirmer, que la fréquence d'application de cette méthode a un impact sur cette indépendance. |