. - p. 46-55
Titre : | Republication de : « Damage control orthopédique de guerre » des lésions des membres. Réflexions sur l’expérience du service de santé des armées français |
Type de document : | article de périodique |
Auteurs : | S. Rigal ; L. Mathieu |
Année de publication : | 2021 |
Article en page(s) : | p. 46-55 |
Langues : | Français (fre) |
Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]:F:Fractures osseuses:Fractures osseuses / thérapie [Thésaurus Mesh]:P:Polytraumatisme:Polytraumatisme / thérapie [Thésaurus Mesh]Fixateurs externes [Thésaurus Mesh]Médecine d'urgence [Thésaurus Mesh]Médecine militaire [Thésaurus Mesh]Ostéosynthèse interne [Thésaurus Mesh]Polytraumatisme
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Mots-clés : | Polytraumatisme Médecine d'urgence Fractures osseuses / thérapie Fixateurs externes Ostéosynthèse interne Polytraumatisme / thérapie Médecine militaire |
Résumé : | Extension du concept de damage control chirurgical, le « damage control orthopédique » (DCO) a été initialement développé pour limiter l’agression chirurgicale chez les polytraumatisés instables. L’objectif est d’éviter la triade létale (acidose, hypothermie, coagulopathie) par une stabilisation rapide des fractures au moyen d’un fixateur externe qui sera relayé de façon précoce par une ostéosynthèse interne. Ce principe de fixation externe temporaire a ensuite été appliqué à la prise en charge de traumatismes isolés, mais sévères des membres ne pouvant être traités de façon idéale en urgence : fractures avec lésion artérielle nécessitant une réparation vasculaire, fractures épiphysaires avec souffrance cutanée et traumatismes étagés des membres. Les autres circonstances d’application du DCO sont liées au contexte sanitaire, lorsque les moyens chirurgicaux de la structure d’accueil sont limités ou qu’il existe un afflux de blessés saturant imposant un damage control collectif. Pour ces raisons, le DCO s’impose souvent dans la prise en charge des traumatismes balistiques des membres, et est quasiment obligatoire en pratique militaire pour laquelle on décrit un DCO de guerre. La stabilisation temporaire s’intègre alors dans une stratégie globale visant à sauver la vie en stoppant l’hémorragie, à sauver le membre en levant l’ischémie, et à préserver la fonction en évitant l’infection et le syndrome compartimental. Le choix du mode fixation définitive, interne ou externe, se fera secondairement en fonction du segment osseux considéré, de la gravité des lésions des parties molles et de la survenue d’éventuelles complications infectieuses. |
Note de contenu : | Cet article a fait l’objet d’une première publication dans Le Bulletin de l’Académie Nationale de Médecine. Ne pas utiliser, pour la citation, la référence de l’article mais celle de sa première parution: Bull Acad Natl Med 2020;201:524–33. j.banm.2019.12.021.
Étant donné le contexte sanitaire épidémique lié au Covid-19 du mois de mars 2020, la présentation orale de cette communication en séance à l’Académie a été reportée.
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