[article] in Journal de pédiatrie et puériculture > vol.24, 03 (Juin 2011) . - 145-151 Titre : | Colopathies de l’adolescent | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | J.-J. Baudon, Auteur | Article en page(s) : | 145-151 | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]:~termes non classés:Troubles fonctionnels du côlon /Adolescent
| Résumé : | Le terme de colopathie groupe un ensemble de troubles fonctionnels intestinaux qui partagent des douleurs abdominales et des troubles du transit, en l’absence de lésions organiques patentes. En raison de l’absence de spécificité de ces troubles et de leur fréquence, il importe de bien les délimiter et les classer dans des cadres cliniques précis. Ainsi des douleurs abdominales, une constipation ou une diarrhée chronique survenant isolément ne peuvent suffire pour diagnostiquer une colopathie. L’association douleurs abdominales et troubles du transit est nécessaire pour évoquer un syndrome de l’intestin irritable (SII) qui remplace celui de colopathie consacré par l’usage car les troubles de la motricité digestive ne sont pas limités au côlon. La définition de ce syndrome est devenue plus stricte à la suite de conférences de consensus dont la dernière en date est dite Rome III [1]. Cette classification a été rendue nécessaire pour parfaire la rigueur diagnostique et mener à bien des études cliniques, physiopathologiques et thérapeutiques. L’adolescence est une période privilégiée de survenue en raison des transformations physiologiques et des tensions psychologiques propres à cette tranche d’âge. Les douleurs abdominales sont fréquentes dans cette population : 17 % des adolescents (jusqu’à 38 % dans une étude prospective récente [2] and [3]) en souffrent au moins une fois par semaine, de façon suffisamment sévère pour affecter l’activité de 21 % d’entre eux [2]. Parmi ceux-ci, 17 % répondent aux critères de l’intestin irritable [2]. La fréquence de ce syndrome est estimée à 0,2 % des consultations de pédiatrie générale et de 22 % à 45 % des enfants de quatre à 18 ans consultant en gastroentérologie pédiatrique [4] and [5]. De surcroît, cette fréquence augmente notablement après 12 ans [6]. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
[article]
|