Résumé : | Le présent article a été fondé sur une étude effectuée dans six communes du Nord-ouest du Portugal dans le but de caractériser et d’analyser la surveillance prénatale. Nous avons réalisé des entretiens semi-structurés sur 100 femmes qui ont effectué leur surveillance prénatale dans les services de soins de santé primaires. Toutes les femmes allèguent avoir été surveillées pendant la grossesse. On note que 42 % ont été accompagnées par un médecin obstétricien/gynécologue, 70 % par un médecin de famille et seulement 30 % des femmes enceintes par une sage-femme. Existe, ainsi, une préoccupation croissante pour une surveillance de la grossesse et ce dès les premières semaines, comme le montre le fait que 66 % des femmes l’ont débuté avant la 12e semaine et que 73 % des femmes déclarent avoir réalisé entre six et dix consultations. Il existe, aussi, une surconsommation de consultations réalisées par 13 % des femmes, dans la mesure où elles ont été suivies simultanément en centre médical et en cabinet de consultations ou clinique privée. Ce double suivi peut être expliqué par la présence de sentiments de peur et d’anxiété qui les accompagne, par un manque de confiance dans les soins de santé primaires ou par un excès de préoccupation de la part des parents. Mots clés : Surveillance prénatale, Éducation pour la santé, Comportements, Politiques santé |