[article] in Revue médicale de Bruxelles > vol.34, 4 (Septembre 2013) . - 211-220 Titre : | Les neuropathies périphériques, du diagnostic au traitement, revue de la littérature et enseignements de l’expérience locale | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | G. Remiche, Auteur ; H. Kadhim, Auteur ; C. Maris, Auteur | Article en page(s) : | 211-220 | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]Biopsie [Thésaurus Mesh]Nerf sural [Thésaurus Mesh]Neuropathies périphériques
| Résumé : | La neuropathie périphérique implique une dysfonction des neurones du système nerveux périphérique qui comprend les nerfs crâniens, les racines des nerfs spinaux, les ganglions rachidiens, les troncs nerveux et leurs ramifications, et le système nerveux autonome. Ce sont des pathologies fréquemment rencontrées (prévalence : 2,4 %). Nous présentons une revue de la littérature récente avec un accent mis sur la démarche diagnostique et certaines entités fréquentes ou importantes en médecine générale. Nous présentons également certaines données épidémiologiques et les données des biopsies du nerf sural de notre centre. La détermination de la localisation et de la topographie de l’atteinte, intégrée dans le contexte global du patient, est déterminante pour le diagnostic étiologique. La compression du nerf médian au niveau du canal carpien et les polyneuropathies représenteront les formes les plus fréquentes. Ces dernières ont plus de 100 causes différentes se répartissant en causes acquises, génétiques et idiopathiques. Nous présentons une stratégie diagnostique pour les polyneuropathies et abordons la problématique du syndrome du Guillain- Barré, de la polyneuropathie éthylique ainsi que l’intérêt discutable et les dangers de la vitaminothérapie B. A l’Hôpital Erasme, depuis 2008, plus de 1.372 patients atteints de neuropathie périphérique ont été répertoriés et 17 d’entre eux ont bénéficié d’une biopsie de nerf sural. Ces données nous enseignent que les caractéristiques de nos patients ne diffèrent pas de manière significative de celles d’autres centres experts. Nous concluons que si la prise en charge diagnostique requiert souvent l’expertise d’un neurologue, il est indispensable de pouvoir évoquer le diagnostic en première ligne. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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