[article] in La revue du praticien > vol.64, 5 (Mai 2014) . - 643-650 Titre : | Infections liées aux prothèses articulaires | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | Dubee V., Auteur ; Antin B., Auteur | Article en page(s) : | 643-650 | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]Arthroplastie prothétique [Thésaurus Mesh]Infections dues aux prothèses [Thésaurus Mesh]Prothèse articulaire
| Résumé : | Les infections du site opératoire constituent une des complications majeures de la chirurgie orthopédique avec implantation de matériel étranger. Elles touchent de 0,5 à 2 % des patients après implantation de prothèse articulaire, et jusqu’à 30 % des patients après ostéosynthèse d’une fracture ouverte. Les infections d’expression aiguë, qu’elles surviennent dans les trois mois suivant la chirurgie (infections précoces) ou à distance de l’implantation du matériel à la suite d’une bactériémie (infections tardives), sont généralement dues à des bactéries virulentes comme Staphylococcus aureus, et doivent être prises en charge en urgence. Les infections dites retardées, survenant entre le 4e et le 24e mois, sont secondaires à la contamination du site opératoire par des bactéries peu virulentes. L’expression clinique étant souvent fruste, le diagnostic repose sur l’imagerie et sur l’examen microbiologique de prélèvements préopératoires, qui doivent être réalisés à distance de toute antibiothérapie. La prise en charge des infections sur matériel ostéo-articulaire nécessite une étroite collaboration entre le chirurgien, le microbiologiste et l’infectiologue, et repose sur l’association de chirurgie et d’une antibiothérapie de plusieurs semaines. Le choix du geste chirurgical (débridement ou ablation et éventuellement changement du matériel) dépend de la durée d’évolution de l’infection, de la nature et de la sensibilité du germe responsable, du terrain du patient, et de l’état cutané et osseux. Le choix de l’antibiothérapie dépend de la sensibilité du germe responsable de l’infection, en privilégiant les antibiotiques à bonne diffusion osseuse comme la rifampicine. Dans des conditions optimales, ce traitement permet la guérison microbiologique dans 60 à 80 % des cas. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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