Résumé : | Les dérivations internes de liquide céphalorachidien sont des dispositifs implantés posés fréquemment en cas d’hydrocéphalie aiguë ou chronique. La contamination peropératoire est la principale cause d’infection de ces matériels et les germes retrouvés sont le plus souvent des saprophytes de la peau (staphylocoques notamment). Le diagnostic peut être facile, évoqué notamment devant un syndrome méningé fébrile, mais également moins bruyant, se traduisant par une dysfonction de valve. En pratique, donc, tout patient porteur d’une valve de dérivation interne du liquide céphalorachidien doit être suspect d’infection de celle-ci en cas de fièvre, ou de symptôme neurologique nouveau ou réapparu, et ce jusqu’à preuve du contraire. Le traitement est hospitalier et repose sur l’antibiothérapie à fortes doses adaptée aux prélèvements et le plus souvent à la dépose de la valve de dérivation. Les infections d’implant cochléaire, plus rares et rarement profondes, sont prises en charge chirurgicalement, par un nettoyage du site opératoire en association à une antibiothérapie systémique. Leur traitement conservateur peut être proposé. |