[article] in Bulletin du cancer > vol.101, 4 (Avril 2014) . - 368-372 Titre : | De l’oesophage au rectum : les facteurs pronostiques ganglionnaires et chirurgicaux | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | Mathias Alline, Auteur | Article en page(s) : | 368-372 | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus Mesh]:T:Tumeurs de l'estomac:Tumeurs de l'estomac / chirurgie [Thésaurus Mesh]:T:Tumeurs de l'oesophage:Tumeurs de l'oesophage / chirurgie [Thésaurus Mesh]:T:Tumeurs du rectum:Tumeurs du rectum / chirurgie [Thésaurus Mesh]Ganglions [Thésaurus Mesh]Lymphadénectomie [Thésaurus Mesh]Oncologie médicale
| Résumé : | La chirurgie reste le pilier du traitement curatif des cancers digestifs et le statut ganglionnaire de ces cancers est, pour presque toutes les localisations, un facteur pronostique majeur. Pour le cancer de l’œsophage comme pour le cancer de l’estomac, aucune attitude standardisée ne s’est encore imposée au niveau international. Si les équipes occidentales prônent actuellement pour ces deux cancers des curages plus limités que les équipes asiatiques afin d’en limiter la morbidité, les recommandations imposent malgré tout des curages relativement importants : 23 ganglions au moins pour le cancer de l’œsophage et 25 ganglions pour le curage D2 ou D1,5 du cancer de l’estomac. La généralisation des traitements néo-adjuvants et adjuvants n’a pour l’instant pas modifié cette attitude. La chirurgie du cancer du rectum est quant à elle bien standardisée avec notamment le concept d’exérèse totale du mésorectum (TME) apparu à la fin des années 1980. Le développement de techniques mini-invasives (cœlioscopie puis robot) a permis de diminuer la morbidité et d’accélérer la récupération après ces interventions qui restent malgré tout lourdes et grevées d’une morbidité non négligeable. Le développement de la radio-chimiothérapie néo-adjuvante et la bonne connaissance des facteurs de risque d’envahissement ganglionnaire ont ouvert la voie à la chirurgie transanale consistant en l’exérèse de la tumeur avec toute l’épaisseur de la paroi rectale sans curage ganglionnaire. Le but est d’épargner la morbidité de la TME tout en maintenant au minimum le risque de récidive loco-régionale. Cette technique ne met donc pas à l’abri d’une proctectomie de rattrapage si les critères histologiques ne sont pas favorables. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
[article]
|