Titre : | Diabète de type II : prise en charge par l'activité physique | Type de document : | TFE | Auteurs : | Morine Colas, Auteur ; Véronique Leloux, Promoteur ; Serge Clément, Promoteur | Année de publication : | 2011 | Résumé : | ThéoriqueIl s’agit d’un mémoire théorique, basé en partie sur la physiologie à l’effort afin de savoir dans le diabète de type 2 quels seraient les bénéfices et quelle type activité peut-on conseiller? Le rôle du kinésithérapeute dans cette mission se dessine tout au long du mémoire. Nous mettons en avant pourquoi cette maladie devient un problème de société, et ses facteurs de risques : le syndrome métabolique, l’obésité, la sédentarité… sachant qu’au sein du syndrome métabolique, il y a de l’hypertension, de l’hypercholestérolémie et d’autres éléments qui à eux seuls sont des facteurs pré-disposants. Et aussi les complications qu’elle engendre. Le risque cardiovasculaire est très important. La régularité de l’activité va influer dessus. Viennent ensuite des notions sur l’entrainement et les risques qui y sont liés : il existe différents mode d’entrainement (endurance, interval-training, renforcement). Nous évaluerons les atouts et inconvénients de chacun pour aboutir à l’activité la plus appropriée. Elle peut être estimée en MET (équivalent métabolique) L’hémoglobine glyquée est l’étalon dans le suivi du diabète. Il permet d’ajuster le traitement et d’évaluer son efficacité. L’endurance, (faible intensité d’exercice) correspond à la zone d’élimination préférentielle des graisses. Logiquement, nous pouvons corréler cela avec le LIPOX max qui est le niveau maximal d’oxydation des graisses. Il est propre à chaque individu et se modifie avec l’entrainement. Cependant il faudrait prouver scientifiquement ce lien. Les dépenses d’énergie doivent être compensées par des apports de qualité : l’indice glycémique des aliments est abordé. Les A.G.E.s sont les produits terminaux de la glycation, réaction qui se déroule lors de certaines cuissons (mais aussi pour la fabrication d’hémoglobine glyquée) et induisent la formation d’éléments nocifs. Cette réaction se passe aussi bien dans le monde extérieur que dans notre organisme. Nous voyons quelques exemples de prise en charge de la personne DT2 à travers l’Europe ainsi que les intérêts et les pertes qui en découlent. L’outil internet permet d’informer le patient, mais c’est à nous, kinésithérapeutes, de le guider. Une analyse d’articles vient corroborer d’un point de vue scientifique les divers points. Il y a des articles thérapeutiques, des revues de synthèse et des recommandations professionnelles dont le niveau d’évidence est précisé. Un groupe de 11 personnes diabétiques de type 2 sert à l’illustration des propos. Une étude statistique s’y ajoute. Les critères d’inclusion sont : être atteint du DT2, avoir une autorisation du médecin généraliste. Les critères d’exclusion : le patient ne doit pas être poly pathologique, n’avoir aucune complication, être apte à la pratique d’un sport. Conclusion de notre expérience… L’activité physique combinée à l’alimentation et la médication constituent un traitement de choix dans l’affection qu’est le diabète. Le kinésithérapeute joue un rôle essentiel dans la prise en charge physique. Il faut pour chaque personne établir des objectifs selon ses capacités. L’activité de groupe contribue au bien être psychologique. Mots-clés : A.G.E., activité physique, diabète de type 2, hémoglobine glyquée, Indice Glycémique, kinésithérapie, LIPOX max, MET, trajet de soins | Promoteur : | Clément, S/LELOUX, V. | Domaine TFE : | Master en Kinésithérapie | En ligne : | MLK2011COLASMorineTFE.pdf | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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