[article] in Bulletin du cancer > vol.102, 7, 8 (juillet, aout 2015) . - p. 593-601 Titre : | Les séquelles orthopédiques après tumeurs de l’appareil locomoteur | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | François Gouin, Auteur | Année de publication : | 2015 | Article en page(s) : | p. 593-601 | Langues : | Français (fre) | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus HELB]:Paramédical:Oncologie pédiatrique [Thésaurus Mesh]:T:Tumeurs osseuses:Tumeurs osseuses / complications [Thésaurus Mesh]Enfant [Thésaurus Mesh]Survivants
| Résumé : | La prise en charge actuelle, multidisciplinaire, et les progrès réalisés font que la survie des patients atteints de tumeurs de l’appareil locomoteur s’est nettement améliorée. Nous devons tenir compte des séquelles orthopédiques à long terme dans nos choix chirurgicaux, dues au traitement chirurgical lui-même (amputation ou conservation de membre – choix du type de reconstruction), mais aussi dues aux thérapeutiques associées (chimiothérapie, radiothérapie). Les reconstructions par allogreffe ont des complications durant les trois premières années (infections, fractures, pseudarthroses). Passé ce cap, la longévité des allogreffes est correcte, mais à 10 ans de recul, 60 % auront été ôtées. Pour ce qui est des prothèses articulaires, leur survie globale est de 75 % à 10 ans et de 52 % à 20 ans. Comme pour les allogreffes, les ennuis infectieux surviennent dans les premières années. Les changements de prothèse plus tardifs sont liés à des causes mécaniques. Il est beaucoup plus difficile de se faire une idée du devenir à long terme des reconstructions plus biologiques du fait du manque de recul, excepté pour les fibula vascularisées qui ont de bons résultats à long terme. La qualité de vie des patients opérés d’une tumeur maligne de l’appareil locomoteur a été l’objet de nombreux articles qui, pour la plupart, comparent les conservations de membre avec les amputations. Globalement, les résultats semblent équivalents. Toutes ces données sont à prendre en compte lorsqu’on décide d’un traitement pour un enfant ou un adolescent. La qualité de vie, la fonction du membre atteint, la nécessité ou non de réintervenir incitent à proposer des reconstructions, lorsque cela est possible, qui se rapprochent au mieux de l’anatomie normale. Nos connaissances restent fragmentaires du fait de la difficulté d’organiser un suivi sur un très long terme. Nous ne pourrons progresser qu’en organisant des filières de soins entre chirurgien d’enfants et chirurgien d’adultes. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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