Titre : | Influence d'une mobilisation passive sur le cortisol chez un patient intubé-ventilé stable | Type de document : | TFE | Auteurs : | Elisabeth Lenguin, Auteur ; Gaillard, P-M., Promoteur ; Etienne Dubuisson, Promoteur | Année de publication : | 2011 | Résumé : | Quels sont les principales pathologies en surf et comment peut-on les prévenir ? Méthodologie : revue de la littérature et analyse des articles suivant le guide de la HAS Résultats : Les lacérations et les foulures sont les blessures aiguës les plus nombreuses, mais les contusions, les fractures et les luxations sont aussi présentes parmi les pathologies des surfeurs. Les parties du corps les plus atteintes par ces blessures sont la tête et les membres inférieurs. Pour tenter d’éviter ces lésions, survenant majoritairement lors des chutes par collision avec une planche de surf ou le fond marin, la littérature propose l’utilisation de matériel préventif : les casques, les dérives sécurisées, les planches en mousse, les « nose guard » et les chaussons de « reef » en sont les principales recommandations. Pour autant, le kinésithérapeute a un rôle important à jouer en proposant un travail proprioceptif adapté au surfeur, grâce à des planches de proprioception spécifiques qui permettent de se rapprocher des situations rencontrées en surf. Ce travail visera à diminuer les chutes et à prévenir le risque d’entorse aux chevilles et aux genoux lors des réceptions de manÅ“uvre aériennes. Conclusions : Ce travail de recherche dans la littérature scientifique a permis de mettre en évidence les principales pathologies relatives aux surfeurs, ainsi que leurs mécanismes d’apparition et les comportements préventifs à adopter. Les lacérations et les foulures sont les blessures aiguës les plus nombreuses, mais les contusions, les fractures et les luxations sont aussi présentes parmi les pathologies des surfeurs6-10. Les parties du corps les plus atteintes par ces blessures sont la tête et les membres inférieurs6-10. Pour tenter d’éviter ces lésions, survenant majoritairement lors des chutes par collision avec une planche de surf ou le fond marin, la littérature propose l’utilisation de matériel préventif : les casques, les dérives sécurisées, les planches en mousse, les « nose guard » et les chaussons de « reef » en sont les principales recommandations6,7,9. Pour autant, le kinésithérapeute a un rôle important à jouer en proposant un travail proprioceptif adapté au surfeur, grâce à des planches de proprioception spécifiques qui permettent de se rapprocher des situations rencontrées en surf. Ce travail visera à diminuer les chutes et à prévenir le risque d’entorse aux chevilles et aux genoux lors des réceptions de manÅ“uvre aériennes28. Les surfeurs sont aussi victimes de pathologies chroniques ; parmi celles-ci, les pathologies musculo-squelettiques d’usure sont les plus recensées, suivies des pathologies relatives à l’oreille6,7. Nous pouvons aussi noter dans cette catégorie, la présence de pathologies causées par les rayons UV du soleil ; les lunettes adaptées aux surfeurs, les crèmes solaires et les lycras à manche longues permettent d’être moins exposé aux méfaits du soleil. En ce qui concerne les pathologies musculo-squelettiques chroniques, touchant principalement l’épaule et le dos, le kinésithérapeute va être sollicité : il doit fournir des exercices visant à étirer, stabiliser et renforcer les épaules et les complexes ostéo-musculaires de la colonne vertébrale. Pour lutter contre les atteintes de l’oreille, dont l’exostose est la pathologie la plus commune chez les surfeurs, le meilleur moyen de prévention est le port de bouchons spécialisés pour la pratique du surf. Ce travail de recherche s’est heurté à un manque d’articles dans la littérature, notamment au niveau de l’approche kinésithérapeutique. Le surf, malgré une vingtaine de millions de pratiquants1 et une popularité croissante, est un sport qui ne compte pas beaucoup d’études faites à son sujet ; ceci est regrettable car certains aspects, comme les pathologies chroniques et leur prévention restent inexplorés. Ainsi, des études comparatives sur différentes techniques thérapeutiques seraient à envisager afin d’éclairer le personnel médical, la Fédération et les pratiquants sur les exercices à adopter pour prévenir les blessures. Il serait aussi intéressant d’avoir plus de renseignements sur les personnes atteintes par lésions chroniques occasionnées par la rame, pour pouvoir mieux y répondre. Le sujet de l’exostose de l’oreille mérite aussi plus d’attention : les médecins recensent que les trois-quarts des surfeurs en seraient atteint20,38, alors que moins d’un cinquième des surfeurs s’estime touché par cette pathologie et porte des bouchons pour se protéger6 ,7. Des recherches supplémentaires et des campagnes de sensibilisation sont nécessaires pour faire face à ce problème. En conclusion, le kinésithérapeute peut jouer un rôle prépondérant dans la prévention des blessures en surf. Cependant, son action thérapeutique ne pourra pas s’étendre à toutes les pathologies présentes dans le surf, comme par exemple les lacérations, l’exostose de l’oreille ou les atteintes du soleil ; mais il est important qu’il connaisse les moyens de protections contre ces affections car il sera souvent une des seules personnes du milieu médical à côtoyer les surfeurs et à ainsi pouvoir les conseiller.Mots-clés : surf, prévention, épidémiologie | Promoteur : | DUBUISSON, E./GAILLARD, P-M. | Domaine TFE : | Master en Kinésithérapie | En ligne : | MLK2011LENGUINElisabethTFE.pdf | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
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