Résumé : | L’anisométropie, du grec an priv. ; isos : égal ; metron : mesure ; opsis : vision, est la condition selon laquelle l’amétropie des deux yeux n’est pas égale. L’une des principales conséquences d’une anisométropie cliniquement significative, à savoir à partir d’1,00d, est la perturbation de la vision binoculaire du sujet dans toutes ses composantes. On observe le plus fréquemment une amblyopie réfractive, en particulier dans le cas d’anisohypermétropies. On s’intéressera notamment à l’apparition d’une anisoconvergence au près entraînant une anisoaccomodation. Celle-ci nous amène à inclure à l’examen syncopé, une réfraction subjective en vision de près à l’état bioculaire. Le but est de savoir s’il existe un fonctionnement non-consensuel du mécanisme accommodatif dans le cadre d’une anisométropie et de tester si l’introduction d’une telle asymétrie dans la correction peut amener une amélioration de la vision binoculaire, notamment de la stéréopsie.
En d’autres termes, tout l’intérêt de mon travail ici, qui est un TFE de type 3 « Elaboration d’une recherche originale », est de déterminer si l’on peut obtenir une vision binoculaire normale au sens strict du terme chez un anisométrope, à partir d’1,00d, avec une anisocorrection au loin et au près, dans le respect des dominances oculaires, selon le type de de prise en charge.
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