Résumé : | Introduction
Suite à la réforme des formations des professions de santé en France conduisant à une intégration universitaire progressive, de plus en plus d’infirmières puéricultrices s’investissent dans des formations universitaires complémentaires à celle permettant l’obtention de leur diplôme d’État de puéricultrice.
Objectif de l’étude
Dresser un état des lieux des infirmières puéricultrices diplômées d’État, titulaires d’un diplôme universitaire complémentaire en 2013.
Méthode
Une enquête transversale a été réalisée entre le 8 juin et le 31 décembre 2013 par un questionnaire électronique adressé aux infirmières puéricultrices exerçant en France, en utilisant un échantillonnage par réseaux.
Principaux résultats
Au total, 66 infirmières puéricultrices ayant au moins un diplôme universitaire ont répondu à l’enquête. Le diplôme obtenu le plus fréquemment étant le diplôme universitaire (45,2 %), validant une formation propre à l’université, a contrario du diplôme national (licence, master ou doctorat) délivré au nom du ministère de l’Enseignement supérieur. Seulement 4,2 % des travaux réalisés dans le cadre des études universitaires ont fait l’objet d’une publication.
Discussion
Plusieurs pistes sont envisagées pour valoriser les travaux réalisés par des infirmières puéricultrices en France. Une nouvelle enquête devrait permettre de collecter des données complémentaires. |