Résumé : | Introduction : Selon la Direction de la Recherche des Etudes de l’Evaluation et des Statistiques (DRESS) (2011), le syndrome démentiel est représenté par 95% de la maladie d’Alzheimer. La musicothérapie va diminuer les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD) selon GAILLARD P., et LIECHTI C., (2014). La musicothérapie est une approche sensorielle selon DAVID R., et all, (2010). Et selon l’Ordre des Ergothérapeutes du Québec (OEQ) en 2016, l’ergothérapie utilise la stimulation sensorielle comme thérapie. Cependant peu d’études nous informent du protocole à appliquer pour cette thérapie. A l’aide de revues de la littérature, nous allons chercher à créer un protocole d’une prise en charge ergothérapeutique de type musicothérapie pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Matériels et méthodes : Une revue de la littérature a été effectuée sur les bases de données Pub Med, Science direct, Cinahl, la Bibliothèque du collège d’ergothérapie et sur Google scholar entre 1995 et 2018. Résultat : treize articles ont été retenus. Nous pouvons en ressortir des caractéristiques importantes ; soit la connaissance du patient, le mode, la lumière, le sol, le mur, les déplacements, la température, la durée, le moment, l’ameublement, autres matériels, les éléments naturels, le volume de la musique, le nombre de personne et les rituels. Discussion : Une séance de musicothérapie nécessite de faire attention à la personne en général, comme s’intéresser aux moments d’agitation, connaître ses goûts musicaux, afin de l’impliquer au mieux dans l’activité. Aucun mode de séance n’est favorisé plus qu’un autre, par contre si le collectif est choisi, un nombre de trois à cinq personnes est conseillé. L’environnement est notamment important : la configuration de la salle, le sol et les murs sans motif, lumière bleuâtre, une température ambiante, le son de la musique, les rituels de début et fin de séance. |