Résumé : | Environ 10 à 30 % de la population générale des pays développés est actuellement tatouée. Cependant, se faire tatouer n’est pas totalement dénué de risques. Les sportifs n’étant pas épargnés par cette tendance , les acteurs de santé en médecine du sport peuvent être amenés à rencontrer des athlètes tatoués. Ces derniers sont exposés aux mêmes complications que la population générale, principalement infection cutanée et réaction allergique à une couleur. Par ailleurs, en médecine du sport, le principal écueil reste la réalisation de gestes invasifs type ponction-infiltration à éviter si le tatouage est encore en cours de cicatrisation. Les problèmes liés à l’imagerie restent quant à eux assez limités (artefacts, calcifications). Les brûlures durant les IRM sont exceptionnelles. Les complications neuromusculaires locales attribuables au tatouage sont tout aussi anecdotiques. Il n’a pas été montré à ce jour que les tatouages puissent avoir un impact au niveau systémique et expliquer des symptômes comme un état de fatigue inexpliqué ou des blessures tendineuses ou musculo-squelettiques à distance. |