Résumé : | La déambulation, activité stéréotypée et répétitive sans but apparent, peut toucher 30 à 60 % des personnes institutionnalisées. Plusieurs échelles permettent de la caractériser comme l’inventaire neuropsychiatrique (NPI), l’inventaire de l’agitation de Cohen-Mansfield (CMAI) ou l’échelle révisée de déambulation d’Algase - Soins de longue durée (RAWS-LCT). Sa prise en charge est complexe puisqu’elle doit permettre de préserver « pour toute personne la liberté d’aller et venir en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) » tout en veillant à la sécurité générale et au bien-être des autres résidents. La prise en charge non pharmacologique se centre sur l’environnement (sécurisation, espace extérieur), le patient (interactions sociales, activités répétitives, activité physique) et les aidants (formation, éducation) pour permettre d’éviter les fugues et de diminuer la déambulation. L’approche médicamenteuse ne vient que compléter en dernier recours la prise en charge non pharmacologique. Le défi reste l’applicabilité en conditions réelles de ces mesures aux résidents d’EHPAD
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