[article] in Kinésithérapie scientifique > 622 (Juillet 2020) . - p. 3-11 Titre : | Apport de l'analyse quantifiée du mouvement dans les enjeux de rééducation de la marche | Type de document : | article de périodique | Auteurs : | Ludovic Delporte, Auteur ; Rémi Rebour, Auteur ; Lisette Arsenault, Auteur ; Patrice Revol, Auteur ; Yves Rossetti, Auteur | Année de publication : | 2020 | Article en page(s) : | p. 3-11 | Langues : | Français (fre) | Descripteurs (mots clés) : | [Thésaurus HELB]:Paramédical:analyse de la marche [Thésaurus HELB]:Paramédical:cinématique [Thésaurus HELB]:Paramédical:Troubles de la marche [Thésaurus Mesh]Marche à pied [Thésaurus Mesh]Mouvement
| Résumé : | LES ENJEUX DE LA RÉÉDUCATION DE LA MARCHE
De nombreuses pathologies des systèmes nerveux et musculo-squelettique (traumatismes crâniens, sclérose en plaque, paralysie cérébrale...) entraînent une altération de la marche. Parmi celles-ci l’AVC avec 150 000 cas/an en France constitue l’une des principales causes d’invalidité. En effet, 75 % des patients gardent des séquelles définitives qui affectent les activités de la vie quotidienne et sont source de dégradation de la qualité de vie et de risque accru d’isolement social.
Ces séquelles peuvent conduire à une altération sévère de la marche associée à un risque de chute plus important, corrélé avec l’âge du patient [1-5]. Les conséquences de ces chutes sont des blessures de gravité variable, plus importantes que pour la population normale [6, 7]. Ces chutes amplifient donc la déficience motrice, tant par les limitations fonctionnelles qu’elles entraînent que par la réduction de la mobilité qui en découle [1].
Des études montrent également que les patients post-AVC de plus de 60 ans « chuteurs » (2 chutes ou plus) sont moins actifs socialement à 6 mois et sont plus susceptibles de se sentir déprimés. De plus, les personnes de leur entourage présentent un stress augmenté [8-10].
En regard des conséquences néfastes suscitées, l’efficience de la marche de ces patients est un enjeu majeur pour leur autonomie, leur qualité de vie et celle de leur entourage ainsi que pour la charge économique assumée par la société. L’analyse de la marche est parfois utilisée comme un marqueur de qualité de vie [11].
L’efficacité de la prise en charge des patients implique une évaluation exhaustive de leurs déficiences grâce à un ensemble d’échelles d’évaluation sensibles, précises, reproductibles et adaptées (tonus, amplitude articulaire, force musculaire, sensibilité...) auxquelles s’ajoutent des tests fonctionnels (équilibre, réactions posturales et activités supérieures de marche...).À cet arsenal de tests cliniques, il est possible d’ajouter l’Analyse quantifiée du mouvement afin de mettre en évidence les déficiences de marche qui ne seraient pas mises en lumière par les bilans cliniques « classiques ». Nous proposons ici de préciser le principe de cet examen ainsi que ses indications. | Permalink : | https://bibliotheque.helb-prigogine.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id= |
[article]
| |