Résumé : | Introduction : La sexualité des personnes ayant un handicap mental est reconnue depuis plusieurs années et est un domaine faisant partie des AVQ en ergothérapie. Cependant, les ergothérapeutes continuent de ne pas prendre en compte cette dimension due à divers facteurs lié au thérapeute, au contexte et au bénéficiaire. Ce travail avait pour objectifs avec la CIF, de révéler les facteurs environnementaux (obstacles ou facilitateurs) et plus particulièrement les attitudes des ergothérapeutes en s’aidant des trois dimensions d’écrites par Machado et al. (2013). Matériel et méthode : Une revue de la littérature a été effectuée dans les trois bases de données CINAHL, Pubmed et Sciencedirect entre 2009 et 2019. Résultats : Les données ont révélé les divers obstacles et facilitateurs dans l’environnement physique (espace privé et manque de structure) qui peuvent être obstacle ainsi que les services, systèmes et politique, médias, transports, santé et la formation. Les familles, amis, paires mais surtout ergothérapeutes peuvent avoir une position ambivalente. Nous retrouvons au niveau affectif des émotions liées au mal être. Au pôle cognitif nous avons des stéréotypes liés au genre, l’identité sexuelle, la perception d’enfants vulnérables et asexualisés. Les comportements retranscrivent de l’ambiguïté, des réactions négatives et positives, de la protection, du manque de temps, d’une non ouverture de la discussion, d’un manque de soutien proactif, d’autonomie et d’autodétermination. Discussion et conclusion : Des limites sont présentent dans ce travail, nous avons pu mettre en évidence les divers obstacles et facilitateurs dans l’accompagnement de la sexualité grâce au cadre de Bronfenbrenner notamment avec les normes sociétales et les stéréotypes historiques qui influent sur les attitudes des ergothérapeutes, mais aussi sur celles des pairs, des familles, des amis et la société. |