Résumé : | En pédiatrie, la place occupée par les parents dans la relation de soins s’est considérablement développée au fil des années, leur accordant progressivement le rôle de véritables partenaires de l’équipe soignante.
Cette relation dite tripartite (soignant, parent[s], enfant) [1] fait la spécificité de l’éducation thérapeutique pédiatrique puisque le soignant s’adresse aux parents du soigné dès lors que celui-ci est encore non parlant. Ceci leur donne alors un rôle majeur dans le parcours de soins de leur enfant.Dans le cas de troubles musculo-squelettiques du nourrisson de type plagiocéphalie, l’expérience clinique a permis de constater que les conseils et les recommandations proposés aux parents ont pour objectif une continuité des soins à la maison et donc une meilleure efficacité du traitement.En effet, la masso-kinésithérapie seule, effectuée en cabinet une à deux fois par semaine, ne semble pas être entièrement efficace, de même qu’une simple intervention des parents au domicile familial ne saurait suffire. Le postulat a donc été formulé qu’un traitement optimal reposerait certainement sur des interventions complémentaires entre le cabinet et la maison.Les recommandations faites aux parents, les conseils donnés sont-ils suffisants pour obtenir leur adhésion et garantir leur implication ? Diverses immersions sur le terrain ont permis de constater que, souvent, les conseils prodigués oralement en séance ne sont pas forcément appliqués à la maison, ce qui pouvait freiner l’efficacité du traitement de l’enfant.Ce travail visait à définir comment optimiser, en masso-kinésithérapie, l’implication des parents dans le traitement des troubles musculo-squelettiques du nourrisson. Plus précisément, de définir quels moyens ou quels outils les masseurs-kinésithérapeutes pourraient utiliser pour améliorer l’observance des parents et ainsi favoriser leur implication dans le traitement de ces troubles. |