Résumé : | Introduction : Aujourd’hui en Belgique entre 5.000 et 10.000 amputés par an dont 86% à 95% des amputations touchent les membres inférieurs, avec une prédominance chez la gente masculine (70%), chez les personnes âgées de plus de 65 ans (70%) et d’étiologie majoritairement vasculaire (80%). Cette amputation entraîne de nombreuses complications et des conséquences dans les différentes dimensions de l’individu. L’identité occupationnelle de la personne est importante, car elle se réfère aux sens que la personne donne à ses AVQ (activités de la vie quotidienne), à ses rôles, à sa perception et ses attentes qu’elle a de son environnement humain et matériel. L’ergothérapeute, de par sa vision holistique et son approche centrée sur le patient est directement concerné par cette problématique de l’identité occupationnelle. Or, le MOH est un modèle ergothérapique qui peut être utilisé afin d’adapter l’identité occupationnelle. Pourtant, dans la littérature, on n’explicite pas clairement comment l’ergothérapeute pourrait accompagner une personne amputée du membre inférieur (PAMI) à adapter son identité occupationnelle. Méthodologie : Une revue de la littérature a été effectuée sur les bases de données PudMed, Cochrane, CINHAL et Science direct entre 2011 et 2021. Six articles ont été retenus. Résultat : Les résultats ont été analysés horizontalement et verticalement. Les différentes interventions ont été regroupées et classées selon les composantes du MOH. Discussion : Malgré certaines limites méthodologiques, nous avons pu mettre en évidence des liens entre l’amputation et l’identité occupationnelle. En effet, nous avons pu identifier les types d’interventions des ergothérapeutes pour que la PAMI puisse adapter son identité occupationnelle. |