Résumé : | La question, année après année, se pose avec la même vigueur aux psychanalystes quand ils sont confrontés dans leur pratique clinique aux douleurs qui, sans substrat organique, traversent le corps : de quelle douleur s’agit-il et comment la traiter ?Lacan nous indique que la connexion de la douleur avec la jouissance est intimement liée à ce que Freud avait découvert comme pulsion de mort et qui a toujours intrigué la médecine, que le corps puisse extraire du plaisir de la douleur. Lacan, dans le Séminaire r.s.i. parle des trois formes spécifiques de jouissance : la jouissance de l’Autre, la jouissance phallique et la jouissance du sens, et avec elles, nous rencontrons des opérateurs qui peuvent nous aider à réfléchir sur les douleurs de l’âme humaine, celles qui contorsionnent le corps, qui marquent au fer rouge la chair, qui ouvrent et ferment les plaies inconscientes. Du corps imaginaire, nous sommes témoin des fantaisies et des identifications. Du symbolique, l’inscription du sujet indique sa place dans le lien social et sa position dans le champ de l’Autre dans la Culture. Dans le réel du corps, nous rencontrons le noyau des symptômes qui ne cessent pas de ne pas inscrire – la non-relation sexuelle |