Résumé : | Malgré de nombreuses avancées, des inégalités persistent entre hommes et femmes. Au niveau social, les hommes participent de plus en plus aux tâches ménagères et parentales, mais les femmes les réalisent majoritairement. Ainsi, les femmes déclarent deux fois plus que les hommes que les tâches parentales ont des conséquences sur leur situation professionnelle.
Au niveau professionnel, les conditions d’emploi des femmes sont systématiquement moins favorables que celles des hommes. Si l’augmentation du nombre de femmes à réaliser des études supérieures a permis d’augmenter le nombre d’entre elles qui occupent des postes de cadre, elles conservent encore des difficultés à y accéder. Elles restent encore peu nombreuses à obtenir des postes à responsabilité décisionnelle ; seules 6 % ont des postes de dirigeante de grandes entreprises.
Le monde sportif n’échappe pas à ce fait de société ; il est même particulièrement touché. Si le football est le sport le plus médiatisé et le plus populaire en France, les matchs féminins sont diffusés de manière secondaire. Sur le plan salarial, dans la population en général, les hommes gagnent 22,8 % de plus que les femmes; cette inégalité se situe entre 90 et 100 % chez les joueuses de football . Dans les fédérations sportives, 80 à 95 % d’hommes figurent aux postes de président, vice-président ou président de commission [10]. On peut se demander si ces inégalités touchent aussi les masseurs-kinésithérapeutes/masseuses-kinésithérapeutes (MK) qui entourent ces athlètes ou si la mixité entre homme et femme y est assurée |