Résumé : | Pour conclure, le cancer du sein demeure la forme de cancer la plus courante qui touche les femmes en Belgique soit 1 femme sur 9 (Fondation contre le cancer, 2019). Ce cancer est le cancer féminin le plus répandu dans les populations occidentales, touchant 12,5 % des femmes, avec 1,38 million de patientes par an(Bertozzi et al., 2017). D’après le Belgian Cancer Registry (2019), la Belgique a enregistré 10.962 nouveaux cas de cancer du sein. Malgré que les chirurgies conservatrices soient faites dans certains cas, un grand nombre de femme se voient subir une mastectomie.
L’objectif de ce travail est de mettre en évidence les pratiques de soins infirmiers qui favorisent le bien-être d’une patiente ayant subi une mastectomie. Ce travail a été réalisé à partir des revues de la littérature et de mes observations sur les terrains de stage.
La perte d’un sein est une étape qui chamboule à jamais la vie d’une femme par la nature de ses représentations liées à la sexualité, la beauté, la féminité ainsi qu’à la maternité. Des nombreuses femmes qui subissent la mastectomie éprouvent souvent des difficultés quant à leur image corporelle, leur féminité et leur estime de soi, et elles évaluent leur qualité de vie liée au bien-être à la baisse. Durant leur parcours de la maladie, leur cheminement, les questions se multiplient. Cependant elles doivent être suivies, informées et accompagnées de près par l’équipe pluridisciplinaire. Au niveau psychologique et physique, l’infirmière va jouer un rôle prépondérant dans cet accompagnement par les soins qu’elle va prodiguer tels que les soins informationnels , soins de soutien émotionnel ainsi que les soins esthétiques par rapport à la prothèse mammaire externe. Les résultats ont été enrichis par des observations sur les terrains de stages.
Mes recherches et observations m’ont amenée à formuler des recommandations pour améliorer les pratiques d’accompagnement des femmes mastectomisées en consultation et en hospitalisation : la création d’un environnement de consultation approprié, la participation d’un membre de l’équipe d’hospitalisation aux consultations oncologiques multidisciplinaires, la création d’une formation à l’utilisation des outils d’évaluation du bien-être après mastectomie. Les limites de ce travail résident dans le caractère vaste de ce sujet et la difficulté de pouvoir dire l’essentiel de manière limitée. |